
Le président brésilien, Jair Bolsonaro, a multiplié ces derniers jours les hommages aux tortionnaires de la dictature militaire qui a dirigé le pays entre 1964 et 1985.
Ancien officier militaire n'ayant jamais caché son admiration pour la junte au pouvoir au Brésil entre 1964 et 1985, Jair Bolsonaro poursuit ses hommages à la dictature militaire. Saluant la mémoire de plusieurs tortionnaires, le président d'extrême droite a remis en doute la responsabilité de la junte dans des dossiers où elle avait été établie.
Ivan Proenca, ancien capitaine de l'armée, a résisté aux premières heures du coup d'État militaire. "Ce gouvernement est déjà en train de réécrire l'Histoire sous l'angle le plus indésirable. Il faut que cela cesse", explique-t-il à France 24.
Plus de 400 personnes sont mortes ou disparues pendant la dictature, la moitié d'entre elles sont toujours recherchées. Jair Bolsonaro avait créé la surprise, jeudi 1er août, en nommant des militaires à la tête de la commission chargée d'enquêter sur ces disparitions.