C'est dans une vidéo, publiée jeudi sur YouTube, que le maire démocrate de New York, Bill de Blasio, a annoncé sa candidature à la présidentielle américaine de 2020. Il se dit "prêt à défier" un autre New-Yorkais, Donald Trump.
Bill de Blasio vient s'ajouter à une liste de plus de 20 candidats déjà en lice pour l'investiture démocrate. C’est sur YouTube que le maire de New York a officiellement annoncé, jeudi 16 mai, sa candidature à la présidentielle américaine de 2020.
L'édile démocrate, vantant les politiques qu'il a instaurées dans la première ville américaine au profit des "familles qui travaillent" depuis 2014, se dit "prêt à défier" Donald Trump, un autre New-Yorkais.
Les sondages jusqu'ici lui sont très défavorables. Le dernier, début avril, indiquait que 76 % de ses administrés ne voulaient pas le voir se présenter. Les médias new-yorkais, très critiques à son égard, ont tout fait pour le dissuader de se présenter, en vain.
"Il y a beaucoup d'argent dans ce pays, il est juste entre les mauvaises mains"
Élu en 2013 à la tête de New York sur la promesse de réduire les inégalités, après douze ans de gestion par le milliardaire Michael Bloomberg, il fait partie des candidats proches des positions très à gauche de Bernie Sanders.
"Il y a beaucoup d'argent dans le monde, il y a beaucoup d'argent dans ce pays, il est juste entre les mauvaises mains", affirme-t-il notamment dans la vidéo.
Pour s’imposer comme le rival de Donald Trump, il a organisé lundi une petite manifestation à l'intérieur même de la Trump tower, le gratte-ciel emblématique du magnat new-yorkais sur la 5e Avenue à Manhattan. Bill de Blasio a investi l'intérieur du bâtiment avec plusieurs dizaines de sympathisants, pour dénoncer le bilan carbone de ce gratte-ciel de 58 étages, parmi les plus polluants de la capitale financière américaine.
Trois semaines après l'adoption d'une loi obligeant les bâtiments de plus de 2 300 m2 à réduire leurs émissions de 40 % d'ici 2030, il entend se poser en leader de la lutte tant contre le réchauffement climatique que contre Donald Trump.
Avec AFP