logo

Privatisation d'ADP : pourquoi le gouvernement veut céder une machine à cash

La privatisation d'Aéroports de Paris (ADP) semble bien en piste après le feu vert jeudi soir des députés français, qui fait suite à de très longs débats à l'Assemblée nationale. Car le sujet est sensible. Alors pourquoi l'État veut-il céder ce fleuron de l'économie française ? On voit tout ça dans "L'Info éco".

Au terme d'une séance très agitée, les députés ont voté la cession de concession pour 70 ans d'Aéroports de Paris (ADP) jeudi soir. L e gouvernement a tout de même apporté un certain nombre de garanties, après le rejet d'une première mouture par les sénateurs.

Il va notamment mettre en place un cahier des charges qui sera revu tous les 10   ans. L’État compte ainsi garder la main sur les tarifs aéroportuaires afin qu’ils n’explosent pas. Il posera un certain nombre de conditions sur l’emploi, le respect de l’environnement et des nuisances sonores. Il pourra aussi révoquer le patron d'ADP si besoin, et en cas de manquement grave au respect du cahier des charges annuler la privatisation, et infliger une amende de 2   % du chiffre d'affaires au concessionnaire.

Des garanties qui ont donc été entendues par les députés. Mais ce projet de loi doit encore refaire la navette entre Sénat et Assemblée nationale avant une adoption définitive, probablement d'ici le mois de mai.