
Les deux personnes interpellées dans le cadre de l'enquête sur les drones ayant illégalement survolé l'aéroport londonien de Gatwick ont été relâchées dimanche.
La police britannique a remis en liberté dimanche 23 décembre les deux personnes interpellées, sans retenir de charge contre elles, dans l'enquête sur les drones qui avaient illégalement survolé l'aéroport londonien de Gatwick, paralysant le trafic aérien pendant trois jours.
La police du Sussex avait arrêté un homme de 47 ans et une femme de 54 ans vendredi soir, en lien avec l'affaire des drones qui avaient été vus de mercredi à vendredi au-dessus de Gatwick, contraignant les autorités aériennes à annuler ou à dérouter un millier de vols et affectant 140 000 passagers.
"Les deux personnes ont coopéré à nos enquêtes, et je peux dire qu'elles ne sont plus suspectées d'avoir joué un rôle dans les incidents des drones de Gatwick", a déclaré dimanche le commissaire Jason Tingley.
#GatwickDrones | Gatwick Airport Ltd has offered a £50k reward through Crimestoppers, for information leading to the arrest & conviction of those responsible for the criminal act that disrupted flights. Reward will only be made if the information is given to Crimestoppers first pic.twitter.com/x9sBgxaj9z
Sussex Police (@sussex_police) 23 décembre 2018Un drone endommagé a été retrouvé près du périmètre de l'aéroport, a dit Jason Tingley à la chaîne Sky News, et des experts ont entrepris de l'examiner, en quête d'indices permettant de déterminer s'il était télécommandé de loin ou par quelqu'un à proximité. Personne n'a revendiqué pour le moment cette opération.
Les drones avaient été repérés mercredi soir pour la première fois dans le secteur de Gatwick, deuxième plus grand aéroport de Grande-Bretagne, et ils avaient entraîné la fermeture de la piste. Chaque fois que l'aéroport avait cherché à la rouvrir, jeudi, les drones avaient fait leur réapparition.
Une récompense 55 500 euros
Les autorités ont finalement repris le contrôle de la situation après déploiement par l'armée d'un matériel militaire non spécifié, qui a rassuré les autorités aéroportuaires et permis la reprise des vols.
L'aéroport de Gatwick a annoncé dimanche qu'il offrait une récompense de 50 000 livres sterling (55 500 euros) pour tout renseignement permettant l'arrestation des responsables.
Il a dit s'attendre à assurer les 785 vols prévus dimanche, sans exclure cependant qu'il puisse y avoir quelques retards et annulations, l'aéroport retournant progressivement à sa pleine capacité.
Avec Reuters