Après quatre jours de lutte contre les flammes encerclant Athènes, les pompiers ont annoncé avoir maîtrisé, dans la nuit de lundi à mardi, les incendies qui menaçaient de se propager dans la capitale grecque.
AFP - Les incendies qui avaient débuté vendredi soir au nord-est d'Athènes ont été circonscrits dans la nuit de lundi à mardi après avoir ravagé près de 20.000 hectares de forêts et terres agricoles, mais des feux continuaient dans d'autres régions de Grèce, ont indiqué les pompiers.
"La situation s'est grandement améliorée, il n'y a plus aucun foyer actif dans la région d'Athènes", a précisé une porte-parole des pompiers à l'AFP.
Les forces de lutte anti-incendie "restent sur place pour parer à toute éventuelle reprise de feu", a-t-elle ajouté.
Une partie de la force aérienne de lutte contre les incendies a été envoyée mardi matin dans la région du mont Kithaironas, à environ 70 kms à l'ouest d'Athènes et sur l'île d'Eubée (est) où des incendies se poursuivaient mais sans menacer d'habitations, a encore indiqué la porte-parole.
Plus de 500 pompiers et des moyens aériens envoyés par la France, l'Italie, l'Autriche, Chypre, l'Espagne et la Turquie ont combattu l'incendie de la région d'Athènes.
Attisés par des vents de force 7 sur l'échelle de Beaufort (de 50 à 60 km/h), ces incendies sont les plus graves depuis ceux de l'été 2007, qui avaient fait 77 morts et ravagé plus de 250.000 hectares, principalement dans le Péloponnèse et sur l'île d'Eubée.