Félix Tshisekedi, président du parti historique de l'opposition congolaise UDPS, a annoncé lundi qu'il se retirait de l'accord signé la veille avec six autres partis pour désigner un candidat commun de l'opposition à l'élection présidentielle.
L’accord de la coalition n’aura pas duré longtemps. Le président du parti historique de l'opposition congolaise UDPS, Félix Tshisekedi, a déclaré lundi 12 novembre qu'il se retirait de l'accord qu'il a signé la veille avec six autres ténors pour désigner un candidat unique de l'opposition à l'élection présidentielle prévue le 23 décembre en RD Congo. "J'ai compris que l'acte posé à Genève a été mal compris et rejeté par la base. Par conséquent, je retire ma signature de cet accord que nous avions signé hier dimanche au nom de l'UDPS", a déclaré Tshisekedi dans un entretien avec la radio Top Congo.
À la surprise générale, Martin Fayulu avait été désigné candidat unique de l'opposition lors de cette réunion, en Suisse, entre sept responsables de l'opposition, dont Félix Tshisekedi.
À Kinshasa, les militants de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) lui avaient lancé lundi un ultimatum de 48 heures pour qu'il se retire de l'accord et qu'il maintienne sa propre candidature.
L'aval de la base
"Si je suis allé à Genève, c'est avec l'aval de cette base. Ce n'est pas une initiative personnelle, mais une volonté de la base et de la population de désigner un candidat commun de l'opposition", s'est justifié Félix Tshisekedi, qui n'a pas précisé s'il maintenait sa candidature.
Il avait été désigné en mars par le congrès de son parti, président et candidat de l'UDPS, parti historique de l'opposition, fondé en 1982 par son père Étienne Tshisekedi, mort le 1er février 2017 à Bruxelles.
Au total, 21 candidats sont en lice pour les élections du 23 décembre et la succession du président Joseph Kabila, au pouvoir depuis janvier 2001.
Avec AFP