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Lors du récent sommet intercoréen, la Corée du Sud a fait part de son souhait d'améliorer le réseau ferroviaire et ainsi les échanges entre les Corées et le reste du monde.

Le 27 avril dernier, le premier sommet intercoréen réunissait pour la première fois depuis onze ans le président sud-coréen Moon Jae-in et le leader nord-coréen Kim Jong-un. Un moment historique, en l'honneur de la paix et de la dénucléarisation de la péninsule coréenne. 

À cette occasion, Kim Jong-un a donné une clé USB au président sud-coréen, contenant notamment un plan pour relier par voie ferroviaire la Corée du Nord à la Chine, la Russie et l'Europe, afin de l'inciter à respecter la déclaration de Panmunjom, signée lors du sommet. Le train passerait alors par Séoul, Pyongyang, Shinuiju (Corée du Sud), mais aussi Kaeseong et Shinuijuin (Corée du Nord). 

Estimé à 35 milliards de dollars, le chantier final coûtera en réalité beaucoup plus cher, comme le précise Business Insider. L'ajout d'une nouvelle ligne à grande vitesse de Séoul à Shinuiju, et la rénovation de 6 autres lignes feront certainement monter l'addition, précise le site américain. Des travaux indispensables, quand on connaît l'état des rails de la Corée du Nord –les trains ne peuvent rouler qu'à 48 km/h en moyenne, et les chargements trop lourds sont régulièrement la cause de rupture de rails.  

Un projet qui pourrait donc, au-delà d'aider le développement de la Corée du Nord, permettre aux deux Corées d'être davantage impliquées dans les échanges avec l'Europe, la Chine et la Russie notamment au niveau politique, commercial et touristique. 

Pour l'instant, il n'y a pas de date prévue pour le lancement des travaux, comme le précise le site américain CitylLab. En mai 2007 déjà, deux trains avaient relié les Corées avec à leur bord des passagers, mais cette expérience était restée à la phase de test, avant une nouvelle détérioration des relations entre les deux États.

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