Le souhait du président américain Donald Trump d'organiser à Washington un défilé militaire inspiré de celui du 14-Juillet en France va être exaucé dès cette année : ce sera le 11 novembre, jour férié commémorant les anciens combattants.
Annoncé il y a quelques semaines, le désir de Donald Trump d’organiser un défilé militaire calqué sur celui du 14-Juillet va se réaliser. Le Pentagone a annoncé vendredi 9 mars qu’un tel événement se tiendra le 11 novembre prochain à Washington, le jour du centenaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale.
Ce défilé "se concentrera sur les contributions de nos anciens combattants à travers l'histoire de l'armée américaine, depuis la guerre d'indépendance et la guerre de 1812 jusqu'à aujourd'hui, en mettant l'accent sur le prix de la liberté", selon un mémo signé d'un haut responsable du Pentagone et rendu public par le ministère de la Défense. Il s'agit de "directives préliminaires pour la préparation et la réalisation d'un défilé militaire" à Washington, précise le texte.
Un hommage aux anciens combattants
Selon ces éléments, le défilé, qui devrait se dérouler entre la Maison Blanche et le Capitole, intégrera des représentants d'associations d'anciens combattants. Certains d'entre eux devraient prendre place aux côtés du président Donald Trump, sur une tribune officielle installée au Capitole.
Des véhicules devraient participer à la parade mais pas de chars, afin d'éviter d'endommager les infrastructures, et d'importants moyens aériens, dont de vieux appareils, devraient clôturer l'événement. Le défilé devrait également rendre hommage aux femmes ayant servi dans l'armée depuis la Seconde Guerre mondiale.
Des vétérans devraient aussi défiler "en formation et en uniforme d'époque", poursuit le document, soulignant que la fanfare de l'armée américaine Old Guard Fife and Drum devrait être présente.
Le président américain caressait déjà l'idée d'un défilé militaire à Washington avant son élection et s'était déclaré particulièrement impressionné par le défilé du 14-Juillet lorsqu'il avait été reçu en grande pompe par le président Emmanuel Macron à Paris. Mais ce projet a été accueilli par de nombreuses critiques, de toutes parts.
Avec AFP