Espoir français du ski acrobatique, Perrine Laffont, 19 ans seulement, a remporté dimanche la médaille d'or sur les bosses, la première pour la France aux Jeux olympiques de Pyeongchang.
À seulement 19 ans, la skieuse Perrine Laffont a décroché la médaille d’or lors de l'épreuve des bosses en ski acrobatique, dimanche 11 février, offrant par la même occasion à la France sa première breloque des Jeux olympiques d'hiver 2018, à Pyeongchang.
????.@LaffontPerrine est CHAMPIONNE OLYMPIQUE ????
La ???????? remporte la finale de #bosses en #skiacrobatique à 19 ans ????!!!
INCROYABLE @FranceOlympique #espritBleu ????????
????Agence Zoom pic.twitter.com/kqN71PWuSF
Perrine Laffont a parfaitement su gérer la pression pour sortir son meilleur ski lors de la manche finale et s'imposer devant la Canadienne Justine Dufour-Lapointe, tenante du titre, et la Kazakhe Yulia Galysheva.
Surdouée de la discipline, Laffont faisait partie des Bleus aspirant à une médaille à Pyeongchang. Elle avait crevé l'écran lors des précédents JO, à Sotchi, en 2014. À 15 ans, l'âge limite pour participer aux Jeux, elle avait créé la sensation en signant le cinquième temps des qualifications, à peine un mois après ses débuts en Coupe du monde, avant de finalement craquer et passer à côté de la finale.
L’histoire ne s’est pas répétée dimanche, quand la Française a confirmé ses excellents résultats des derniers mois.
Fille des bosses
Née à Lavelanet, en Ariège, la jeune femme a grandi parmi des passionnés de bosses. Sa mère dirigea le club de bosses de la petite station des Monts d'Olmes, où Perrine a commencé. "Dans la famille, c'était naturel. À deux ans, tu montais sur des skis et dès que tu savais assez bien skier, on te mettait dans les bosses", confie-t-elle.
Mais le talent ne fait pas tout et Perrine Laffont, en vraie championne, a également su apprendre de ses erreurs et tiré profit de son expérience, de Sotchi notamment. Elle s'est entourée d'une préparatrice mentale, pour qu'elle lui donne "des clés pour (se) faciliter la tâche dès qu'elle se pose des questions". Visiblement, le travail a payé.
Avec AFP