Au menu de cette revue de presse internationale, jeudi 25 janvier, la condamnation de l’ex-président Lula en appel, une soirée machiste qui secoue la City de Londres. La condamnation de l’ex-médecin de la Fédération américaine de gymnastique pour viols. Et des koalas assoiffés en Australie.
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On commence cette revue de presse internationale au Brésil, où a la justice a confirmé la condamnation de l’ex-président Lula pour corruption, alourdissant même sa peine à douze années et un mois de prison.
Cette nouvelle condamnation met-elle un terme à sa carrière politique? «Maintenant, je veux être candidat à la présidence», a réagi l’intéressé, en déclarant qu’il ne s’arrêterait de se battre «que le jour de (sa) mort», soutenu en cela par sa formation politique, le Parti des travailleurs, qui aurait fait le choix de continuer à dire qu’il n’a pas de «plan B», pour la présidentielle, selon le journal de Porto Alegre Zero Hora. Mais même s’il dispose encore d’au moins un recours, l’ex-président Lula vient de subir «un revers d’une magnitude gigantesque», d’après O Globo, qui parle de «la plus grande défaite de sa vie». «Ce qui ne fait aucun doute, assure le journal, c’est que Lula ne sera pas en mesure de se présenter en octobre prochain, et qu’il restera inéligible pendant 8 ans – ce qui repousse un éventuel retour en politique à ses 81 ans». O Globo balaie la ligne de défense de l’ex-président, selon laquelle il aurait été jugé par «un tribunal d’exception»: «oui, lamentablement, Lula s’est laissé corrompre», assène le quotidien brésilien – tandis que journal de Sao Paulo O Estadao, accuse Lula et ses «adorateurs» de chercher à faire croire aux Brésiliens qu’il aurait comparu sur le banc des accusés «non pas comme n’importe quel prévenu, mais en tant que plus grand dirigeant populaire de l’histoire du Brésil».
Du côté de la presse britannique, il est beaucoup question d’une nouvelle affaire de harcèlement sexuel, qui éclabousse cette fois la City de Londres. Le scandale a éclaté après la publication, la semaine dernière, d’un reportage du Financial Times, qui racontait comment un gala de charité, réservé à des hommes, des financiers, avait été le théâtre de scènes de harcèlement sexuel, subi par des hôtesses recrutées spécialement pour l’occasion. Une semaine après, l’affaire fait la Une de quasiment toute le presse britannique, du Guardian, au gratuit Metro, qui montre une photo des jeunes femmes vêtues, comme il l’avait été exigé, de tenues courtes, ajustées et transparentes, lors de la fameuse soirée, avec ce titre, faisant référence à une célèbre série télé: «Sexists and the City», en passant par le tabloïd The Sun, avec ce jeu de mots assez intraduisible, «Sleaze Ball», «le bal des dragueurs dégoûtants». Une indignation qui a eu aussi, des répercussions politiques, selon The I, qui rapporte que ces révélations ont provoqué la démission, hier, d’un membre du ministère de l’éducation, David Meller, l’un responsables du club organisateur de cette soirée privée – un club appelé «le Club des présidents», obligeant également la première ministre, Theresa May, à exprimer son «malaise». D’après The Financial Times, le «Club des présidents», a quant à lui annoncé sa dissolution.
De l’autre côté de l’Atlantique, l’ancien médecin de la fédération américaine de gymnastique, Larry Nassar, a été condamné hier à plus de 40 ans de prison pour viols. Déjà condamné à soixante ans de prison pour détention de matériel pédopornographique, cette nouvelle condamnation de Larry Nassar ne faisait guère de doute, après les 150 témoignages de jeunes filles le mettant en cause. «Je viens de signer votre arrêt de mort», lui a lancé la juge Rosemarie Aquilina, après avoir prononcé son verdict. Une déclaration a provoqué beaucoup de réactions, certains mettant en cause son droit à tenir de tels propos. Mais selon Slate, les victimes de Larry Nassar «méritaient une juge telle que Rosemarie Aquilina», dont la sévérité est attribuée par le site au fait que Nassar n’aurait pas semblé, au cours des audiences, avoir pris la mesure de la gravité des faits qui lui étaient reprochés, ni d’avoir réellement exprimé de remords, ni de regrets. Dans une lettre adressée à la Cour, rappelle Slate, Nassar s’était décrit comme «un bon médecin» qui s’était livré sur ses victimes à «actes médicaux, et non sexuels».
On ne se quitte pas là-dessus. Jetons maintenant un cil au site de France24, en collaboration avec Mashable, qui nous apprend qu’il fait si chaud actuellement en Australie, que même les koalas doivent boire de l’eau - alors que normalement, manger des feuilles d’eucalyptus leur suffit. Ces derniers jours, les températures ont avoisiné à certains endroits les 47°C, ce qui a obligé les koalas à réclamer de l'eau aux humains au bord des routes. «Ce petit gars était tellement assoiffé qu’il a vidé toute ma gourde», a notamment témoigné un cycliste australien sur les réseaux sociaux. Sachez tout de même, comme nous l’a signalé Dheepthika Laurent , notre consoeur d’origine australienne qui fait la revue de presse sur la chaîne anglaise, que les koalas sont certes très mignons à regarder, mais pas du tout sympas. Donc d’accord pour la gourde, si vous les croisez, mais pas pour les câlins.
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