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Trois activistes condamnés pour avoir pris la tête du "Mouvement des parapluies" à Hong Kong en 2014 étaient de retour ce mardi devant la justice pour contester leur peine, mais l'affaire a été ajournée à une date ultérieure.
À Hong Kong, trois des leaders du "Mouvement des parapluies" ont contesté, mardi 16 janvier, devant la justice, leur condamnation en août à des peines de prison pour leur rôle dans un rassemblement prodémocratie jugé illégal, en 2014. L'affaire a été ajournée à une date qui n'a pas encore été fixée.
Cette action avait été le point de départ de deux mois de manifestations plus importantes lors desquelles des centaines de milliers de Hongkongais avaient paralysé des quartiers entiers de la mégapole pour réclamer l'instauration d'un véritable suffrage universel. Mais Pékin n'avait pas reculé d'un pouce.
La condamnation de Joshua Wong, Nathan Law et Alex Chow à des peines allant de six à huit mois d'incarcération avait été interprétée comme un nouveau coup porté à ceux qui militent pour des réformes politiques dans l'ex-colonie britannique. Cet emprisonnement avait été consécutif à un appel du ministère public qui demandait des peines plus lourdes que celles décidées en première instance.
"Un pays, deux systèmes"
La décision du gouvernement de demander une plus grande sévérité à l'encontre des activistes avait été perçue comme un nouveau signe de l'ingérence grandissante de Pékin dans les affaires intérieures hongkongaises, en violation du principe "Un pays, deux systèmes" qui avait présidé à la rétrocession du territoire à la Chine en 1997.
Les trois hommes avaient été libérés sous caution dans l'attente de l'examen de leur pourvoi devant la Cour d'appel final, plus haute juridiction hongkongaise, un recours qu'ils ont présenté comme un test de l'indépendance de la justice hongkongaise.
"Nous avons maintenant l'opportunité de voir comment les tribunaux de Hong Kong vont reconnaître, vont se positionner sur la question de la désobéissance civile", a déclaré aux journalistes avant l'audience Joshua Wong, 21 ans. Il a ajouté que même si on le renvoyait derrière les barreaux, les Hongkongais continueraient de se battre pour la démocratie.
Avec AFP