L'Élysée a tenté, samedi, d'éteindre la polémique concernant l'anniversaire du président Emmanuel Macron près du château de Chambord, en réfutant l'information d'un journal local selon laquelle une soirée était prévue dans le château.
La présidence de la République française s'efforce d'éteindre la polémique sur le 40e anniversaire d'Emmanuel Macron, que le chef de l'État et son épouse fêtent ces samedi 16 et dimanche 17 décembre à Chambord, dans le Loir-et-Cher, près du célèbre château de François Ier.
"C'est un déplacement exclusivement privé [qui] ne fait l'objet d'aucune utilisation de moyens publics, à l'exception de la sécurité du président de la République", indique l’Élysée, qui précise : "Le président de la République et son épouse logent dans un gîte rural".
Selon La Nouvelle République, quotidien régional qui a, le premier, révélé le déplacement d'Emmanuel Macron, il s'agit de la Maison des réfractaires. Ce gîte quatre étoiles aménagé par le domaine national de Chambord, à proximité du château, est ouvert le reste du temps à la location pour tous les publics.
Un début de polémique
L’une des causes de la polémique est l’information, avancée par le journal régional, selon laquelle une "fête d'anniversaire se déroulera samedi soir dans les salons du château, après l'heure de fermeture de la visite", ce que l'Élysée conteste formellement.
D'autres critiques ont pris pour cible la visite qu'Emmanuel Macron a rendue à Yuan Meng, le bébé panda du zoo de Beauval récemment "baptisé" en présence de Brigitte Macron.
Ces informations ont déclenché une polémique sur les mêmes réseaux sociaux et dans les milieux politiques, notamment dans l'opposition de gauche, où l'on s'étonne d'un tel symbole au moment où des efforts sont demandés aux Français. "Tout ce qui touche aux symboles royalistes m'exaspère", a ainsi déclaré le dirigeant de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.
Le domaine national de Chambord est placé sous la protection du chef de l'État et c'est traditionnellement un proche de l’Élysée qui préside le conseil d’administration de cet établissement public à caractère industriel et commercial, chargé de la gestion du monument et du vaste parc de 50 km2.
Le nouveau président de ce conseil d’administration, Augustin de Romanet, PDG des Aéroports de Paris et ancien directeur de la Caisse des dépôts et des consignations, a été nommé mercredi dernier en Conseil des ministres.
Avec Reuters