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Donald Trump a informé le président palestinien Mahmoud Abbas "de son intention de transférer l'ambassade des États-Unis" en Israël à Jérusalem, selon l'Autorité palestinienne. Une décision redoutée par de nombreux pays de la région.
Le président américain Donald Trump aurait pris sa décision concernant l’épineux statut de Jérusalem. Il aurait informé son homologue palestinien Mahmoud Abbas "de son intention de transférer l'ambassade des États-Unis" en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem.
Au cours de cet échange téléphonique, Mahmoud Abbas a mis en garde Donald Trump contre les "conséquences dangereuses d'une telle décision sur le processus de paix, la sécurité et la stabilité dans la région et dans le monde", a rapporté la présidence palestinienne .
Le communiqué de la présidence palestinienne ne laisse pas clairement apparaître si Donald Trump avait signifié à Mahmoud Abbas son dessein d'engager immédiatement le déménagement, ou s'il s'agit d'une nouvelle déclaration d'intention à long terme.
D’après cette déclaration, Mahmoud Abbas a "réaffirmé [sa] position ferme qu'il ne peut y avoir d'État palestinien sans Jérusalem-Est pour capitale, conformément aux résolutions et à la loi internationales, et à l'initiative de paix arabe".
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Une question récurrente
Cette question est la même tous les six mois depuis plus de deux décennies : le président américain accepte-t-il de déménager l'ambassade des États-Unis en Israël vers Jérusalem, comme le prévoit une loi adoptée en 1995, ou signe-t-il une dérogation pour la maintenir à Tel-Aviv, à l'instar du reste de la communauté internationale ?
La nouvelle date-butoir pour renouveler la dérogation tombait théoriquement ce lundi. Jusqu'ici, les présidents successifs ont choisi la seconde solution. Malgré sa promesse de campagne en faveur d'un déménagement, Donald Trump a fini, lors de la précédente échéance en juin, par se résoudre à attendre, pour "donner sa chance" à la paix.
Cette question est brûlante pour les Palestiniens et leurs alliés qui estiment que Jérusalem-Est, annexée par Israël en 1967, doit être la capitale de l'État auquel ils aspirent et que le statut de la ville ne peut être réglé que dans le cadre d'un accord de paix avec les Israéliens.
Les islamistes du Hamas ont menacé d'une "nouvelle Intifada" si une telle décision était prise. De son côté, le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman a affirmé qu’il s’agissait d’une "occasion historique de réparer une injustice".
Avec Reuters et AFP