
L'ancien candidat à la présidentielle PS Benoît Hamon a dévoilé samedi le nouveau nom de son mouvement, Génération.s, à l'occasion d'une journée de "fondation" au Mans.
L’ancien candidat à la présidentielle Benoît Hamon a posé samedi 2 décembre au Mans les fondations de son mouvement, rebaptisé "Génération.s", avec l'ambition d'en faire "la première force de progrès" en France, autour du triptyque "démocratie, écologie, justice sociale".
"Nous sommes le mouvement Génération.s. Nous sommes le monde où quatre générations coexistent. Nous sommes le mouvement qui réunit ces générations et pense aux générations futures", a clamé l'ancien candidat socialiste à la présidentielle devant quelque 2 000 personnes, dont des représentants des autres partis de gauche, au Palais des Congrès du Mans.
L'ancien ministre de l'Éducation avait lancé son mouvement le 1er juillet, annonçant dans le même temps son départ du Parti socialiste. Depuis, plus de 550 comités locaux se sont créés, et plus de 42 000 personnes ont rejoint le mouvement, selon son bras droit, le député européen Guillaume Balas.
"Occuper une place centrale dans la gauche française"
Ne cherchant pas à occulter son faible score à la présidentielle – 6,36 % –, il a exprimé à la tribune son ambition de voir Génération.s "devenir la première force de progrès en France", "un mouvement politique qui a vocation à occuper une place centrale dans la gauche française".
Dans la perspective des européennes de 2019, "nous incarnerons (…) un bloc qui est un bloc européen, transnational, socialiste, écologiste, progressiste et qui vise à être la principale force en Europe dans les prochaines années", a-t-il affirmé. Benoît Hamon travaille à la constitution de ce bloc avec l'ancien ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, fondateur de Diem25, qui se décrit comme mouvement pan-européen des démocrates par-delà les frontières.
Une coordination politique provisoire de trente membres a été présentée, elle sera assistée d'un conseil des adhérents – également de trente membres – tirés au sort.
La coordination politique comprend des socialistes, comme l'ancienne ministre de la Famille Dominique Bertinotti, les anciens députés Barbara Romagnan et Pascal Cherki, l'ancien maire de Toulouse, Pierre Cohen. Y figurent aussi des écologistes, avec qui Benoît Hamon est déjà allié au sein du conseil régional d'Île-de-France : le conseiller de Paris Yves Contassot, les conseillers régionaux Pierre Serne et Claire Monod, ainsi que l'ancien candidat à la présidentielle, Noël Mamère.
Avec AFP