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De passage à Paris, l'acteur français Saïd Taghmaouï a rendu visite à la rédaction de france24.com. Le héros du dernier blockbuster "GI Joe" revient sur ses débuts, ses origines et leurs influences dans le choix de ses rôles.



Dans le dernier blockbuster américain "GI Joe : le réveil du Cobra'" - dont la sortie est prévue le 5 août en France -, Saïd Taghmaouï réalise un rêve d'enfant en interprétant Breaker.

A l'origine, ce personnage, créé en 1982 sous forme de figurine - comme tous les autres personnages du film - est un officier militaire spécialiste en communication et familier de l'Otan et du Pacte de Varsovie. Mais les temps changent et à l'heure de la mondialisation, Breaker n'est plus Alvin R. Kibbey de Gatlinburg dans le Tennessee, mais il devient  Abel "Breaker" Shaz, un officier arabe.




Issu de l'immigration - ses parents sont marocains -, Saïd Taghmaouï raconte à travers son expérience sa difficile ascension dans le milieu du cinéma. Quatorze ans après "la Haine", il compare le destin des trois acteurs du film qu'il donne comme exemple de la difficile intégration des enfants des banlieues. "Vincent Cassel travaille beaucoup en France. Hubert Koundé, le Noir de l'histoire, a complètement disparu et si je n'avais pas eu cette passion qui m'a fait partir aux États-Unis, je ne serais pas là à vous parler."

Sorti en 1995, c'est le film choc sur la banlieue française "La Haine", de Mathieu Kassovitz, qui révèle Saïd Taghmaouï au grand public. Co-auteur du film, le jeune acteur a non seulement découvert sa vocation mais également la force du septième art.