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Durant l'année 2018, le monde pourrait être ébranlé par beaucoup plus de séismes violents

Selon une étude américaine, les catastrophes naturelles devraient être beaucoup plus fréquentes en 2018 que lors des années précédentes.

Une inquiétante prévision a été annoncée par Roger Bilham et Rebecca Bendick, deux chercheurs américains en géologie. Selon leur étude, publiée dans la revue scientifique Geophysical Research Letter à la fin du mois d'août, l'année prochaine devrait être plus largement ponctuée par des tremblements de terre de forte amplitude. 

Comme le rappelle Quartz, la rotation de la Terre ralentit de quelques millisecondes par jour, sans que cela n'affecte ni les humains, ni les personnes responsables de mesurer cette vitesse tant les variations sont infimes. Cependant, Roger Bilham et Rebecca Bendick se sont penchés sur ce phénomène plus en détail, et ont prédit qu'il pourrait être responsable d'une forte augmentation des séismes en 2018. 

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En s'intéressant aux séismes d'une magnitude supérieure à 7 survenus depuis 1900, les deux géologues ont remarqué que tous les 32 ans, une hausse de ces phénomènes apparaissait. Et cette hausse serait en corrélation avec un ralentissement significatif de la rotation terrestre cinq ans avant le pic. Comme un avertissement des catastrophes à venir, la planète semble répéter le même schéma depuis plus d'un siècle. 

Une augmentation d'une dizaine de séismes environ

Ce ralentissement provoquerait à long terme un décalage léger entre la croûte terrestre, le manteau et le noyau en fusion de la Terre, donnant lieu à une instabilité traduite par un séisme. "La relation de cause à effet est simple", explique Roger Bilham à The Guardian. "Cette année était plutôt tranquille, nous avons fait face à 6 séismes violents. Ce nombre devrait passer à 20 [séismes violents] dès le début de 2018".

Au lieu des 15 à 20 habituels séismes par an, Roger Bilham et Rebecca Bendick en prédisent donc 25 à 30 l'an prochain, sans pour autant savoir quelles régions ils frapperont, ni leur magnitude. Ceci dit, les zones proches de l'équateur comme les tropiques restent les plus menacées, là où un milliard d'habitants sont implantés. 

L'étude vient tout juste d'être soumise à un congrès de la Geological Society of America, elle sera confirmée ou infirmée dans l'année à venir. 

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