Au moins trois personnes ont été tuées par balle vendredi en marge d’une manifestation de l’opposition. Ce rassemblement, interdit par les autorités, a été violemment réprimé par la police.
Au moins trois personnes sont mortes vendredi 17 novembre à Nairobi, en marge d'une manifestation de l'opposition interdite par les autoirités et violemment reprimée par la police.
Les violences seraient survenues lorsque la police kényane est intervenue pour
disperser des partisans de l'opposition qui acclamaient leur leader, Raila Odinga, pendant son trajet entre l'aéroport de Nairobi et le centre-ville de la capitale kényane.
La police a tiré des grenades lacrymogènes et au canon à eau sur le convoi de l'ancien candidat à l'élection présidentielle, de retour d'un voyage aux États-Unis, pour tenter de l'empêcher de poursuivre sa route, montrent des images diffusées à la télévision.
Échauffourés près du quartier d'affaires
Les trois manifestants seraient morts au cours d'échauffourés sur l'une des principales routes menant au quartier d'affaires de Nairobi. Un photographe de l'AFP a vu les corps de trois jeunes hommes tués par balle, tous touchés au niveau du torse et dispersés en trois lieux différents dans le quartier de Muthurwa, à proximité immédiate du centre des affaires de la capitale.
L'ancien candidat de l'opposition à l'élection présidentielle, Raila Odinga, a appelé à la "résistance nationale" pour protester contre le résultat du scrutin du 26 octobre, remporté par le président sortant Uhuru Kenyatta mais boycotté par l'opposition.
Avec AFP et Reuters