
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique a tenté, jeudi, de dissiper les craintes de la représentante américaine à l'ONU, Nikki Haley, quant au respect de ses engagements par l'Iran concernant l'accord nucléaire de 2015.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, a réaffirmé jeudi 9 novembre à New York à l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, que l'Iran respectait ses engagements dans l'accord nucléaire de 2015. Les deux responsables "ont discuté de l'application et de la surveillance" des engagements de Téhéran dans cet accord conclu avec six grandes puissances (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), a précisé l’AIEA dans un communiqué.
Yukiya Amano a répété à son interlocutrice que cet accord "représentait un apport considérable pour la vérification nucléaire et que les engagements iraniens étaient respectés". "Jusqu'à présent, l'AIEA a accès à tous les sites qu'elle veut visiter dans le pays", a aussi assuré Yukiya Amano à la diplomate américaine. Fin août, Nikki Haley avait réclamé davantage de contrôles en Iran, les jugeant insuffisants. "Les inspecteurs de l'AIEA continueront à faire leur travail d'une manière factuelle et impartiale", a insisté le directeur de l'Agence onusienne.
La mission américaine à l'ONU a fait savoir de son côté que Nikki Haley avait "salué l'expertise et le professionnalisme" de l'AIEA. La diplomate a aussi "exprimé le soutien des États-Unis aux efforts de l'AIEA pour une vérification robuste des activités nucléaires en Iran". Nikki Haley a enfin réaffirmé l'importance à ses yeux d'"un accès complet et transparent" pour l'AIEA aux installations iraniennes, selon le communiqué.
Le président américain, Donald Trump, avait décidé en octobre, sur conseil de Nikki Haley, de ne pas "certifier" que l'Iran respecte ses engagements, et de renvoyer le dossier au Congrès américain pour décider d'une éventuelle reprise de sanctions américaines.
Avec AFP