La restructuration de Thomson pourrait s'accompagner d'un changement de nom, a annoncé son PDG, Frédéric Rose, dans la presse. Vendredi, les créanciers du groupe ont consenti à réduire sa dette à hauteur de 45 %.
AFP - Le groupe Thomson, parvenu vendredi avec ses créanciers à un accord qui éloigne le spectre de la faillite, veut accompagner sa restructuration d'un changement de nom, qui sera proposé à l'automne, a annoncé son PDG Frédéric Rose dans un entretien aux Echos de lundi.
La transformation du groupe "va aussi passer par un changement de nom, que nous proposerons lors de l'assemblée générale des actionnaires cet automne", explique M. Rose.
"Nous avions sous-estimé le poids du nom Thomson, qui est devenu un fardeau", ajoute-t-il, précisant que "le public rapproche cette marque de l'électronique grand public, alors que cela n'a plus rien à voir avec notre métier".
"Le nouveau groupe va aussi renouveler très largement son conseil d'administration, avec des personnalités qui accompagneront le groupe dans son renouveau", indique-t-il.
Ancien emblème de l'industrie électronique française, Thomson a quitté le secteur de l'électronique grand public pour se reconvertir dans les métiers de l'image.
Selon les termes de l'accord de restructuration de la dette signé vendredi par la majorité des prêteurs de Thomson après plusieurs mois de discussions, sa dette brute de 2,83 milliards d'euros est réduite de 45%, à 1,55 milliard.
"Notre dette nette après restructuration sera ramenée à 1,1 milliard d'euros et nous sommes convaincus que Thomson peut supporter une dette de ce montant", fait valoir M. Rose.