Des manifestants ont tenté de se rassembler sur les lieux de l'attentat qui a tué plus de 300 personnes samedi à Mogadiscio. La police somalienne a violemment réprimé la manifestation, faisant trois blessés, avant de finalement l’autoriser.
La situation reste tendue à Mogadiscio. La police somalienne a tiré mercredi 18 octobre sur des manifestants qui tentaient d'accéder au site de l'attentat au camion piégé qui a tué plus de 300 personnes samedi dans la capitale.
Selon des témoins et des membres des services de secours, les forces de sécurité ont d'abord tenté d'interdire l'accès des manifestants au site de l'attentat avant de faire usage de leurs armes, faisant trois blessés.
"Des balles tirées par la police"
Le directeur des services ambulanciers a précisé qu'une femme enceinte faisait partie des personnes qui avaient été évacuées.
"Les deux autres étaient également des manifestants.Ils ont été blessés par des balles tirées par la police qui voulait disperser les manifestants qui tentaient d'accéder de force au site de l'attentat", a-t-il dit.
La police a finalement autorisé des milliers de personnes à se rassembler sur place.
Avec Reuters