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, envoyés spéciaux au Bangladesh – Sur les rives de la rivère Naf, à la frontière entre le Bangladesh et la Birmanie, les réfugiés Rohingya racontent le drame de l'exode et s'inquiètent pour leurs proches laissés derrière eux. Reportage.
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La frontière du Bangladesh est désormais fermée mais l'exode des Rohingya de Birmanie continue. Ils fuient l’État d’Arakan par centaines, ont constaté les envoyés spéciaux de France 24 jeudi 28 septembre, à proximité du Golfe de Bengale, sur les rives de la rivière Naf.
Certaines familles, séparées durant la fuite, n’ont aucune nouvelle de leurs enfants. Ils redoutent surtout les naufrages lors de la traversée du fleuve. La solidarité et la compassion de quelques riverains bangladais offrent aux plus chanceux un répit après le calvaire birman et les épreuves de l’exode, durant lequel les risques de noyade sont importants.
Le nombre de Rohingyas réfugiés au Bangladesh depuis fin août pour échapper aux violences en Birmanie a franchi jeudi la barre du demi-million, selon les Nations unies, soit l'un des plus importants déplacements de population de ce début de XXIe siècle en Asie.