En quelques jours seulement, l'initiative anti-Trump "Take a knee" s'est imposée dans le domaine sportif, puis dans le monde de la musique.
Samedi 23 septembre, Donald Trump annonçait qu'il n'inviterait pas les champions en titre de la NBA à la Maison Blanche, comme il est pourtant coutume de le faire chaque année. Cette décision fait suite aux refus exprimés par plusieurs membres de l'équipe des Golden States Warriors (lesdits gagnants) de se rendre à l'événement, ce à quoi le président américain a répondu en un tweet.
Suite à cette décision, un geste de protestation a commencé à voir le jour dans plusieurs domaines : "take a knee", c'est-à-dire poser un genou au sol.
Cet acte est en fait une référence directe à une déclaration de Donald Trump, qui appelait vendredi 22 septembre à "virer" les joueurs qui prenaient cette position durant l'hymne américain en mémoire des meurtres d'individus noirs par des policiers blancs. Ainsi, une poignée de sportifs a choisi d'affronter par ce geste le président américain tout au long du week-end dans diverses disciplines.
National anthem singer for the Falcons-Lions game takes a knee in Detroit. An amazing moment. pic.twitter.com/aaoxGuIWOr
— Adam Best (@adamcbest) 24 septembre 2017
Trump insulte les sportifs qui s'agenouillent durant l'hymne national US pour dénoncer le racisme
Superbe réponse des sportifs:#TakeAKnee pic.twitter.com/WaRbWRDEyL
— Sihame Assbague (@s_assbague) 24 septembre 2017
Mais le monde du sport n'a pas été le seul à s'opposer aux dires du président : lors de son concert à New-York samedi 23 septembre, le chanteur Stevie Wonder s'est mis à genoux pour "prier pour notre planète, notre futur, pour les leaders de ce monde", aux côtés de son fils.
"Tonight, I'm taking a knee for America." Stevie Wonder made a powerful statement last night – right on the #GCFest stage. #TakeAKnee pic.twitter.com/WfMUFzEZEJ
— Global Citizen (@GlblCtzn) 24 septembre 2017
En concert à Charlottesville, le chanteur Pharrell Williams a également reproduit le geste, en commentant : "Je suis en Virginie. Je suis chez moi. Personne ne peut me dire quoi faire si j'ai envie de me mettre à genoux maintenant". Et d'ajouter : "Quand je pense au potentiel de ce pays, de cet état, de ces gens, de cette incroyable université, il n'y a qu'un seul mot pour décrire comment je me sens à l'intérieur", avant d'enchaîner sur son célèbre tube "Happy". Une séquence à voir dans la vidéo ci-dessous, à partir de 11 minutes 30.
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