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L’armée libanaise pense avoir retrouvé les restes de soldats enlevés par l’EI

Les autorités libanaises ont localisé dimanche des restes humains qui pourraient être ceux de soldats enlevés par le groupe jihadiste État islamique (EI) il y a trois ans dans l'est du pays, près de la frontière avec la Syrie.

Quelques heures après que l'armée l’armée libanaise a décrété une pause dans son offensive contre le groupe jihadiste État islamique (EI) dimanche 27 août, les autorités libanaises ont anoncé avoir localisé des restes humains qui pourraient être ceux de soldats enlevés par le groupe jihadiste il y a trois ans dans l'est du pays, près de la frontière avec la Syrie.

Selon le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, des combattants de l'EI qui se sont rendus aux forces libanaises, les ont conduits à l'endroit où se trouvaient ces restes humains. "Nous pensons que ces restes appartiennent aux soldats" enlevés par l'EI, a-t-il déclaré à des journalistes à Beyrouth après avoir informé les familles des militaires. Dans un communiqué, l'armée libanaise a indiqué que les restes de huit corps avaient été retrouvés et transférés vers un hôpital pour des analyses ADN.

Huit corps retrouvés dimanche

En 2014, l'EI puis le Front al-Nosra (ex-branche d'Al-Qaïda en Syrie) avaient notamment envahi la ville frontalière de Aarsal et capturé 30 soldats et policiers libanais. Quatre ont été exécutés par leurs ravisseurs et un cinquième est mort de ses blessures. Seize ont été libérés par Al-Nosra dans un échange de prisonniers en décembre 2015. Neuf soldats étaient restés aux mains de l'EI. Les autorités n'ont évoqué que huit corps retrouvés dimanche.

C'est notamment dans le but de déterminer le sort de ces soldats disparus que l'armée libanaise avait suspendu dimanche ses opérations militaires contre l'EI à la frontière nord-est. Le Hezbollah et l'armée syrienne ont également interrompu leur offensive contre l'EI du côté syrien de la frontière, dans les monts Qalamoun.

Avec AFP et Reuters