
L’organisation État islamique (EI) a revendiqué, samedi, l’attaque à l’arme blanche de vendredi soir contre des soldats dans le centre de Bruxelles. Les militaires, légèrement blessés, avaient aussitôt abattu l’assaillant.
C’est par son organe de propagande, l’agence Amaq, que le groupe jihadiste État islamique (EI) a revendiqué, samedi 26 août, l’attaque à l’arme blanche contre des militaires belges en patrouille dans le centre de Bruxelles.
"L'auteur de l'opération à l'arme blanche à Bruxelles est un soldat de l'État islamique qui a mené cette attaque en réponse aux appels à s'en prendre aux pays de la coalition", écrit Amaq, en faisant allusion à la coalition internationale anti-EI.
À Bruxelles, le parquet fédéral belge a dit avoir ouvert une enquête pour des "faits de tentative d'assassinat terroriste" après l'attaque à l'arme blanche de soldats vendredi 25 août, dans le centre de Bruxelles.
L'assaillant "s'est précipité dans le dos" de trois militaires "et les a frappés" avec un couteau, "criant Allah Akbar !", ont raconté samedi matin les enquêteurs. Il a ensuite été neutralisé par des tirs des forces de sécurité et à succombé à ses blessures. .
Légèrement blessés, les soldats souffrent de blessures au visage pour l'un et à la main pour l’autre.
L'assaillant est un Belge d'origine somalienne âgé de 30 ans qui était inconnu des services antiterroristes, a précisé une porte-parole du parquet.
Sur Twitter, le Premier ministre belge, Charles Michel, a exprimé sa solidarité : "Tout notre soutien à nos militaires." "Nos services de sécurité restent attentifs. Nous suivons la situation de près", a-t-il ajouté.
Tout notre soutien à nos militaires. Nos services de sécurité restent attentifs. Nous suivons la situation de près avec @crisiscenterBe
Charles Michel (@CharlesMichel) August 25, 2017Bruxelles, cible d'un triple attentat suicide qui a fait 32 morts le 22 mars 2016 à l'aéroport de Zaventem et dans la station de métro de Maelbeek, est en alerte renforcée.
Avec Reuters et AFP