Le constructeur automobile français Renault a finalisé, lundi, un accord de co-entreprise avec des partenaires iraniens pour la production de 150.000 voitures par an, pour un investissement de 660 millions d'euros.
Un investissement de 660 millions d'euros. C'est la somme que va investir le constructeur automobile français Renault dans une co-entreprise en Iran. À terme, cela se traduira par la production annuelle de 300 000 voitures.
La nouvelle co-entreprise sera détenue à 60 % par Renault, l'Organisation pour la rénovation et le développement industriel (20 %) – un organisme public iranien – et la société privée iranienne Parto Neguine Nasseh en détenant chacune 20 %.
"Nous sommes heureux de signer cet accord historique (...) Pour Renault, l'Iran est connu pour sa grande capacité industrielle, ses infrastructures pour l'industrie automobile, les compétences de ses ressources humaines et sa position géopolitique unique", a déclaré Thierry Bolloré, le numéro deux du groupe français, qui a signé l'accord.
Groupe Renault signs a new joint venture in Iran ➡️ https://t.co/m6k9PT75Xk pic.twitter.com/1lrfS9aUqx
— Groupe Renault (@Groupe_Renault) 7 août 2017Cent cinquante mille voitures par an dans un premier temps
La co-entreprise sera installée à Saveh, à environ 120 kilomètres au sud-ouest de Téhéran, dans une usine déjà existante qui sera développée et modernisée. Elle produira des modèles Renault Symbol et Duster de Dacia, marque roumaine rachetée par Renault.
"La première phase de cet accord d'une valeur de 660 millions d'euros prévoit la construction de 150 000 voitures" par an, a déclaré Mansour Moazami, le patron de l'Organisation pour la rénovation et le développement industriel. Les premières voitures ainsi produites seront vendues d'ici un an et demi.
La seconde phase du projet commencera en 2019 et durera trois ans. À terme, la production des deux modèles Symbol et Duster atteindra 300 000 voitures par an. Selon les termes de l'accord, 30 % des véhicules et des pièces détachées produites dans cette usine iranienne seront exportés.
Avec AFP