Au menu de cette revue de presse internationale, mercredi 2 août, le vote des députés brésiliens sur le renvoi du président Michel Temer devant la justice, pour des faits de corruption présumée. Les débuts de l’Assemblée constituante au Venezuela. Les dégâts que nous infligeons à notre planète. Et le départ à la retraite du prince Philip.
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On débute cette revue de presse internationale au Brésil, où le président Michel Temer, accusé de corruption, doit être fixé aujourd’hui sur son sort.
Si les deux tiers des députés décident de le renvoyer devant la Cour suprême, le chef de l’Etat risque d’être inculpé et écarté pour six mois - une épée de Damoclès judiciaire, alors que les Brésiliens, eux, ont déjà tranché - comme en témoigne le dessin à la une du Globo, à l’origine des révélations sur Temer, qui tourne en ridicule le président brésilien. Ce dernier, qui a multiplié les apparitions publiques, pour tenter d’améliorer son image, s’est notamment rendu à Rio de Janeiro pour vanter le déploiement de l'armée dans la ville en proie à la violence - d’où la caricature qui le montre paradant sur le podium du «défilé de la sécurité à Rio». «Voter en faveur du procès de Michel Temer est la meilleure alternative», assène O Globo, en expliquant que ses réformes «correctes» «ne justifient pas qu’il bénéficie d’une quelconque forme d’immunité». Le journal qui rappelle qu’il y a un an, le Parlement brésilien approuvait la procédure de destitution de Dilma Rousseff, qui a abouti à son départ à la fin du mois d’août.
Au Venezuela, l’Assemblée constituante élue dimanche doit siéger aujourd’hui, également, pour la première fois. Le scrutin dont elle est issue est toujours contesté par l’opposition, qui l’a boycotté et qui annonce une nouvelle grande mobilisation pour demain, alors que deux de ses principales figures, Leopoldo Lopez et Antonio Ledezma, ont été arrêtées hier, d’après El Pais, pour qui cette double arrestation n’est qu’une initiative supplémentaire du gouvernement dans son «galop furibond» vers «l’autoritarisme le plus brutal». Alors que les Etats-Unis accusent le pouvoir d’être une dictature, et ont décidé de lui imposer des sanctions juridiques et financières, The Independent met en garde Washington contre la tentation de s’ingérer dans les affaires du Venezuela. «Le pays est peut-être au bord de la guerre civile, mais les Etats-Unis feraient bien, pour une fois, de ne pas s’en mêler», prévient le journal, par ailleurs très sévère à l’égard de l’actuel président vénézuélien: «Nicolas Maduro n’est pas Hugo Chavez. Chavez était un personnage controversé mais il était aussi un dirigeant charismatique qui utilisait l’argent du pétrole pour investir dans l’éducation et des programmes sociaux pour les pauvres. S’il présentait une tendance autoritaire, du moins construisait-il sa soi-disant révolution bolivarienne dans les urnes», écrit The Independent, qui rappelle que Chavez était parvenu à se faire élire président à quatre reprises.
La journée d’aujourd’hui qui marque aussi le «jour du dépassement» - la date à laquelle l’humanité a consommé tout ce que la Terre pouvait lui offrir pour cette année. Largement évoqué ce matin par la presse française, le concept est également repris par la presse étrangère, et notamment par Wired, qui rapporte que l’ONG Global Footprint Network, une organisation américaine qui se consacre à la défense de l’environnement, et qui calcule chaque année le «jour du dépassement», a affectivement établit que cette journée survient cette année aujourd’hui-même - c’est aujourd’hui que nous commençons à vivre à crédit. Une situation qui a des répercussions écologiques dramatiques, telles que le changement climatique – dont le site évoque onze conséquences alarmantes, les températures record enregistrées ces trois dernières années, la fonte accélérée des glaciers de l’Arctique, la destruction de près de deux tiers de la grande barrière de corail australienne, ou encore le taux d’acidité des océans, supérieur de 26% au taux précédant la révolution industrielle.
Tout autre chose, pour terminer, le départ à la retraite du prince Philip, l’époux de la reine Elizabeth. A l'issue d'un dernier engagement public officiel en solo au palais de Buckingham, la moitié de la souveraine britannique, 96 ans, va prendre une retraite bien méritée, après 65 ans de bons et loyaux services, selon The Guardian,. Le journal précise que la reine, 91, seulement, va pour sa part devoir à assurer publiquement sa charge – aidée, tout de même, par les membres de la royal family. Le prince Philip qui restera dans la postérité comme le roi de la gaffe outre-Manche, lui qui avait un jour lancé à un garçon de 13 ans qui lui avait confié son rêve de devenir astronaute: " Tu es trop gros "….
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