La 16e étape qui relie Martigny à Bourg-Saint-Maurice sera marquée par les ascensions du Grand-Saint-Bernard et du Petit-Saint-Bernard. Deux cols que le peloton du Tour de France n'avait pas été invité à grimper depuis 50 ans.
AFP - Les cols du Grand Saint-Bernard et du Petit Saint-Bernard sont escaladés dans le même Tour de France pour la première fois depuis cinquante ans, mardi, au cours de la 16e étape longue de 159 kilomètres entre Martigny et Bourg-Saint-Maurice.
Le Grand Saint-Bernard, classé hors catégorie, est le point le plus haut atteint cette année, à l'altitude de 2473 mètres, à la frontière entre la Suisse et l'Italie.
Ses 24,4 kilomètres (à 6,2 %) sont plus pentus à l'approche du sommet (Km 40,5), avant la longue descente vers Aoste où la course traverse la vallée sur une trentaine de kilomètres en passant par Arvier, le village natal du premier vainqueur du Tour Maurice Garin.
La route grimpe ensuite vers le Petit-Saint-Bernard, classé en première catégorie par ses 22,6 kilomètres à 5,1 %. Au sommet-frontière entre l'Italie et la France (Km 128), près du premier hospice jadis destiné à assurer la protection des pélerins, il ne reste plus que 31 kilomètres, en descente, pour rejoindre Bourg-Saint-Maurice, ville-étape (8.000 habitants) pour la troisième fois.
Les derniers passages du Tour dans les deux grands cols-frontières datent des années 1960, tant pour le Grand (1966) que pour le Petit (1963).
En 1949, le "campionissimo" Gino Bartali était passé en tête au sommet des deux Saint-Bernard escaladés cette année-là pour la première fois par la Grande Boucle.
Départ de Martigny à 13h00, arrivée à Bourg-Saint-Maurice vers 17h25 (prévision à 36 km/h de moyenne).