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Esplanade des Mosquées : les autorités musulmanes appellent à la fin du boycott

Les autorités musulmanes de Jérusalem ont appelé les fidèles à retourner prier, jeudi, à la mosquée Al-Aqsa, après le retrait des dispositifs de sécurité israéliens installés aux entrées de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est.

Les Palestiniens retourneront prier jeudi à la mosquée Al-Aqsa, sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, après le retrait par Israël de toutes les mesures de sécurité mises en place mi-juillet aux entrées de ce site sensible.

"Les autorités religieuses musulmanes à Jérusalem appellent les Palestiniens à entrer à Al-Aqsa pour faire la prière de l'après-midi", a déclaré le chef du Waqf, l'organisme chargé des biens musulmans à Jérusalem, lors d'une conférence presse.

"Le rapport technique a montré que tous les obstacles que les occupants [Israël, NDLR] avaient installés aux abords de la mosquée Al-Aqsa ont été retirés", a précisé Abdelazim Salhab.

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Un appel qui a reçu le soutien officiel du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Le gouvernement israélien fait marche arrière

Des rails et échafaudages récemment montés, où avaient été installées des caméras de surveillance, ont été retirés aux premières heures jeudi par les autorités israéliennes après le retrait des détecteurs de métaux mardi.

"La police est revenue aux mesures de sécurité en vigueur avant l'attaque terroriste sur l'esplanade des Mosquées, le 14 juillet", a précisé un porte-parole israélien, en référence à une attaque meurtrière contre deux policiers israéliens près de ce site ultra-sensible.

L'installation de ces détecteurs de métaux, le 16 juillet, avait engendré des tensions et des violences.

L’État hébreu avait justifié ce dispositif par le fait que les assaillants avaient dissimulé des armes sur ce site et en étaient sortis pour mener leur attentat. Mais les musulmans palestiniens y avaient vu une tentative d'Israël d'affermir son contrôle sur ce site, dont il contrôle les entrées mais qui est géré par la Jordanie.

Avec AFP