Dans le journal de l'Économie de ce jeudi 13 juillet, le camouflet de la justice à l’État français dans le dossier du redressement fiscal de Google, les propositions d'Emmanuel Macron sur l'évolution de la zone euro et la pagaille à l'aéroport d'Orly.
L'État, qui réclamait plus de 1,1 milliard d'euros à Google au titre d’un redressement fiscal pour la période 2005-2010, vient d'être débouté de sa demande par le Tribunal administratif de Paris. Les juges ont donné raison au géant du web, au motif que sa filiale irlandaise, responsable de ses opérations européennes, n'était pas imposable en France.
Pour Bercy, qui estimait au contraire que la société américaine avait déclaré en Irlande des prestations publicitaires réalisées en France, échappant indûment à l’impôt, c’est un camouflet. L’État envisage d’ores et déjà la possibilité de faire appel.
Dans ce journal, nous revenons également sur les idées d'Emmanuel Macron au sujet de l'évolution de la zone euro. Le président français, qui reçoit aujourd'hui Angela Merkel pour un conseil des ministres franco-allemand, a donné une interview à Ouest-France et à 12 quotidiens allemands. Selon lui, la zone euro "ne fonctionne pas bien". Elle a "nourri des divergences". Il veut donc mettre en place "des mécanismes de solidarité plus puissants" et demande à Berlin d'accompagner "une relance de l'investissement public et privé en Europe". Il appelle également la zone euro à se doter d'un "budget et d'un gouvernement".
Enfin, la pagaille s’est emparée de l'aéroport d'Orly. Le motif ? Un mouvement de grève de six jours au sein de la compagnie Hop!, filiale d’Air France, démarré aujourd’hui, mais aussi et surtout de la lenteur des procédures d'enregistrement, critiquée par les compagnies aériennes et les voyageurs. Le ministère de l'Intérieur a pris conscience de la situation et annonce le renfort de 100 policiers pour l'été dans le but de fluidifier les procédures. Dans ce contexte, le patron d'Air Caraïbes a tenté de demander à Donald Trump de faire atterrir Air Force One au Bourget et non à Orly. En vain. L'arrivée du président américain a créé des retards et des embouteillages autour de l'aéroport du Sud de Paris.