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Sous les critiques à Washington, Donald Trump renoue avec ses partisans

En meeting dans l’Iowa mercredi, Donald Trump a défendu le bilan de ses cinq mois à la Maison blanche. Il a notamment balayé l’enquête en cours sur les soupçons d’ingérence russe dans la campagne présidentielle.

C’est presque une cure de jouvence que s’est offert Donald Trump mercredi 21 juin lors d’un meeting auprès de ses soutiens de l’Iowa. "Tout ce que nous faisons, c'est gagner, gagner, gagner", a-t-il déclaré au cours de cette réunion publique, semblable en tout point à celles de sa campagne, avec expulsion de manifestants, tirades anti-médias et pancartes réclamant d'"assécher le marigot".

Encouragé par les victoires républicaines aux législatives partielles de mardi en Géorgie et en Caroline du Sud, Donald Trump a qualifié ses opposants d'"incroyablement méchants" et a dénoncé des présentateurs de journaux télévisés abasourdis face aux défaites des candidats démocrates.

Le président américain est pourtant en difficulté. Il peine à concrétiser son programme législatif au Congrès, l'enquête sur l'ingérence russe dans la campagne et une possible collusion de ses équipes se poursuit, et sa cote d'approbation est inférieure à 40 % selon la plupart des enquêtes récentes.

Mais le président américain jugeait mercredi que la remontée des performances boursières témoignait de l'efficacité de sa politique économique.

"Mauvaise main"

Le président est également revenu sur son projet de construction d'un mur à la frontière mexicaine et a évoqué la possibilité de le doter de panneaux solaires, en dépit de l'accueil circonspect fait au projet par le Congrès.

Évoquant la politique étrangère, Trump s'est plaint de la "mauvaise main" tirée selon lui dans ce domaine, après le décès de l'étudiant américain Otto Warmbier dans les jours suivant sa libération de Corée du Nord.

Mardi, le président américain a regretté sur Twitter que les efforts déployés par la Chine pour persuader la Corée du Nord d'abandonner son programme nucléaire aient pour l'heure été vains.

"J'apprécie le président Xi", a-t-il dit mercredi au côté du nouvel ambassadeur américain en Chine, l'ancien gouverneur de l'Iowa Terry Branstad. "J'aimerais que nous ayons un peu plus d'aide sur la Corée du Nord", a-t-il ajouté.

Avec Reuters