
Au menu de cette revue de presse française, jeudi 11 mai, la présentation des premiers candidats d’En Marche! aux législatives, le chaos à gauche, et au FN, notamment. Et un peu de douceur chez nos amis les primates.
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A la Une de la presse française, ce matin, la présentation, prévue aujourd’hui, de la liste des candidats d’En Marche! aux législatives.
Mission de ces «marcheurs»: décrocher une majorité à l’assemblée pour Emmanuel Macron. D ’après le Figaro, environ 450 candidats, seulement, seront dévoilés aujourd’hui à midi, au lieu des 577 annoncés, officiellement, en raison de l'afflux de candidatures de dernière minute. Le journal, qui cite le chiffre de plus de 16 000 postulants, dont près d’un millier depuis dimanche soir, rapporte que les recalés seront prévenus par e-mail. Les candidats sélectionnés, eux, ont été ou seront informés par téléphone avant l'annonce officielle. Le Parisien évoque un processus de sélection «complexe», commençant par une inscription en ligne, avec un long questionnaire sur les éventuels engagements politiques, associatifs ou syndicaux des aspirants, interrogés également sur leurs priorités, leur «maîtrise du processus électoral», ou l’existence d’un casier judiciaire, jugé rédhibitoire.
En marche! qui laisse planer le doute sur l’investiture de Manuel Valls. Le Parisien, toujours, évoque «la situation très complexe» de l’ancien Premier ministre, qui après s’être dit prêt à se présenter sous l’étiquette du mouvement, déclare toujours refuser d’y adhérer - ce qui lui vaut la colère de ses camarades socialistes, qui menacent de l’exclure, et les réticences d’En Marche !, qui renâcle à l’investir. «Tout le monde à la même enseigne», fait savoir le mouvement, qui cherche aussi à éviter d’apparaître comme une «recyclerie» politique. Recyclage, vous avez dit recyclage? Si la future majorité parlementaire reste à créer, et ses candidats à recruter, le choix des hauts fonctionnaires et des conseillers ministériels, en revanche, avance vite, très vite d’après l’Opinion, qui affirme que la quasi-totalité d’entre eux a déjà servi sous le précédent quinquennat. «On prend les mêmes et on recommence?», lance le journal, qui ironise: «rien ne change pour que tout change». Dans le dessin de Kak, le garagiste Jouyet, l’ex-secrétaire général de l’Elysée, prévient le nouveau président: «Y a du boulot, mais au niveau du moteur, on peut récupérer deux ou trois pièces».
A gauche, les socialistes ont dévoilé hier leur plate-forme pour les législatives. D’après le Monde, la «synthèse» de la rue de Solférino «rapproche sensiblement» les positions du PS de celles d’En Marche! mais s’éloigne du programme de Benoît Hamon, qui a décidé de lancer un mouvement de gauche «transpartisan», tandis que ses camarades Anne Hidalgo, Christiane Taubira et Martine Aubry, annoncent également la mise sur orbite d’un mouvement «humaniste». Le PS continue de se fracturer, tandis qu’à la gauche de la gauche, Jean-Luc Mélenchon, le candidat de la France Insoumise, écarte tout accord aux législatives avec le PC, d’après l’Humanité - et annonce sa candidature à Marseille face au candidat du PS, Patrick Menucci.
«Ca tangue» aussi pas mal au Front national, d’après le Parisien, qui rapporte que malgré ses 10 millions de voix au second tour, le FN «sort groggy» de la présidentielle. En interne, la ligne politique de Marine Le Pen serait «ouvertement questionnée», alors que sa nièce, Marion Maréchal Le Pen, annonce son retrait de la vie politique pour raisons personnelles. Un départ présenté comme une «désertion» par Le Pen père. Dans une interview accordée au journal, le patriarche prédit même qu’il va «peser très fort» dans les semaines qui viennent: «je redoute qu’il ait des conséquences négatives pour le FN, qui pourrait ne pas gagner autant de sièges que prévu, Marine pourrait le payer cher».
Tout autre chose pour terminer - un peu de douceur dans ce monde de brutes… une douceur qu’on est allés chercher chez nos cousins les primates, objet actuellement d’une très belle exposition au Japon. La photographe espagnole Isabelle Munoz a travaillé sur les grands singes pour sensibiliser le public à «la nécessité absolue de les préserver de même que la nature». U ne étude a récemment alerté sur leur possible disparition d’ici vingt-cinq à cinquante ans. La série dont Slate nous propose qualques clichés, se présente comme un album de portraits de famille, et comme dans chaque famille, on voit apparaître toutes sortes de personnalités, le penseur, celui qui doute. Et bien sûr la tendresse de la mère pour son enfant.
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