logo

Benoît Hamon a annoncé, mercredi, qu'il lancerait le 1er juillet un mouvement "transpartisan" pour poursuivre le travail "commencé lors de la campagne présidentielle". Il n’envisage pas, pour autant, de quitter le PS.

Le candidat malheureux à l'élection présidentielle Benoît Hamon souhaite, à son tour, lancer un mouvement politique. L’ancien ministre frondeur a déclaré, mercredi 10 mai, qu'il lancerait le 1er juillet un mouvement "large, transpartisan". Celui-ci permettra à ses équipes d’"être en situation de penser les suites que nous pouvons donner à ce travail que nous avons commencé lors de la campagne présidentielle", a-t-il expliqué sur France Inter. Benoît Hamon n'envisage cependant pas de quitter le Parti socialiste.

Ce mouvement pourra rassembler "toutes celles et ceux qui veulent aujourd'hui contribuer à ce que la gauche renaisse", a-t-il précisé. "Ce sera un mouvement transpartisan, qui se nourrira du travail des intellectuels, de cette innovation citoyenne et démocratique que nous avons mis en œuvre lors de la campagne présidentielle", a-t-il encore expliqué.

Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé, mercredi matin, sur BFMTV, sur l’éventualité d’un rapprochement avec Benoît Hamon. "Si Monsieur Hamon veut faire alliance avec moi, il n’a qu’à quitter le PS", a-t-il déclaré.

Benoît Hamon, représentant l'aile gauche de son parti et désigné candidat lors de la primaire socialiste en janvier, est arrivé cinquième au premier tour de l'élection présidentielle le 23 avril, avec 6,4 % des voix.

Avec AFP