Le chef du Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend), le groupe armé à l'origine de la plupart des attaques contre les installations pétrolières présentes dans le sud du Nigeria, a accepté un programme d'amnistie du gouvernement.
AFP - Le militant nigérian Henry Okah, porte-parole présumé du groupe armé Mend, a été libéré lundi sans charge retenue contre lui après avoir accepté l'amnistie présidentielle, a annoncé un correspondant de l'AFP présent au tribunal de Jos, dans le centre du Nigeria.
"Je suis heureux d'avoir été libéré par le gouvernement fédéral", a brièvement déclaré Okah, incarcéré depuis la fin 2007 et inculpé de haute trahison, avant d'être exfiltré du tribunal par les forces de sécurité pour les dernières formalités d'élargissement.
Arrêté en Angola fin 2007, puis extradé au Nigeria, Okah est soupçonné d'être le principal porte-parole du Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger (Mend), le groupe armé le plus actif du sud pétrolier du Nigeria. Il vient d'ailleurs de revendiquer une première attaque en trois ans, dans la nuit de dimanche à lundi, contre un terminal pétrolier à Lagos, très loin de sa base d'opérations.