
Plusieurs parlementaires libéraux démocrates ont appelé, dimanche, à déchoir Asma Al-Assad de sa nationalité britannique, en raison de son rôle actif dans la propagande du régime de Damas.
Au Royaume-Uni, un groupe de députés exige que la première dame syrienne Asma al-Assad, l’épouse du président Bachar al-Assad, soit déchue de sa nationalité britannique.
Dans une lettre adressée, dimanche 16 avril, à la ministre de l’Intérieur Amber Rudd, ces parlementaires accusent Asma al-Assad, née il y a 41 ans à Londres, d’être une porte-parole de la présidence syrienne. Le parlementaire libéral démocrate Tom Brake, l’un des signataires de la lettre, l'exhorte à cesser de défendre "les actes barbares" du régime syrien ou voir sa citoyenneté révoquée.
Relais en ligne du régime
D’après les médias britanniques, les parlementaires lui reprochent de relayer des communiqués du pouvoir syrien via ses différents réseaux sociaux. Récemment, elle a posté sur son compte Instagram un communiqué du régime dénonçant les frappes militaires américaines du 6 avril.
Selon les médias locaux, le passeport de la première dame syrienne, qui travaillait à la City pour JP Morgan, avant de rencontrer son futur époux, arrive à échéance en 2020. Depuis le début de la crise syrienne, les médias officiels la montrent de manière régulière en train de recevoir des blessés de guerre, des orphelins, ou lors de parrainages d'événements sociaux ou éducatifs.
Avec ses chaussures et ses robes griffées, l'épouse du président syrien, fille d'un éminent cardiologue, Fawaz al-Akhras, et d'une diplomate à la retraite, Sahar Otri, a longtemps été perçue comme le "visage glamour" du régime.