logo

Fin de l'évacuation des migrants de Grande-Synthe vers des centres d'accueil

L'opération de mise à l'abri durable d'un millier de migrants qui dormaient provisoirement dans des gymnases après l'incendie qui a détruit le camp de la Linière à Grande-Synthe s'est achevée samedi, a annoncé la préfecture du Nord.

Cinq jours après l'incendie qui a détruit le camp de la Linière de Grande-Synthe, dans le Nord, l'opération de mise à l'abri durable des 1061 migrants qui dormaient depuis dans des gymnases du département s'est achevée samedi 15 avril, a annoncé la préfecture du Nord.

"L'opération de mise à l'abri des migrants à la suite de l'incendie du camp de la Linière s'est achevée ce samedi 15 avril à 17 heures. Elle a permis la prise en charge de 1 061 personnes dont la plupart ont rejoint un centre d'accueil et d'orientation (CAO)", précise-t-elle dans un communiqué.

Au total, ce sont ainsi "1 100 personnes qui sont entrées dans l'action des services engagés par l'État et la ville de Grande-Synthe, pour faire face aux conséquences de l'incendie qui a détruit le camp". Ce chiffre, ajoute-t-elle, "correspond au nombre de migrants pris en charge durant la nuit de lundi à mardi dans les différents gymnases ouverts à Grande-Synthe, Dunkerque et [la commune voisine de] Craywick".

Une trentaine d'interpellations

Par ailleurs, "une trentaine de migrants ont été interpellés par les services de la police aux frontières, pour des motifs de troubles à l'ordre public et de liens avérés avec les passeurs", indique la préfecture.

Ouvert en mars 2016 avec des normes humanitaires ambitieuses, le camp de migrants de Grande-Synthe hébergeait au moment du sinistre près de 1 400 personnes dans des cabanons en bois.

Lundi soir, les trois quarts de ces chalets en bois ont été réduits en cendres par les multiples départs de feu, à la suite de violentes bagarres survenues entre Kurdes irakiens et Afghans et les migrants ont dû être hébergés en urgence dans des salles communales.

Avec AFP