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Le chien sauvage le plus ancien du monde a été observé pour la première fois en 50 ans

Le chien sauvage de Nouvelle-Guinée existe encore ! Un groupe de chercheurs a aperçu dans les montagnes de Nouvelle-Guinée toute une meute de cette espèce de canidé que l'homme n'avait pas vu depuis 50 ans.

On était sur le point de considérer la race comme éteinte. Et puis là, comme une fleur, le chien sauvage de Nouvelle Guinée a décidé de réapparaître.

Il faut, pour cela, remercier les appareils photo de la New Guinea Highland Wild Dog Foundation, comme le rapporte Ouest-France. Grâce aux appareils positionnés dans les hauteurs du Mont Carstensz (Puncak Jaya), dans la partie indonésienne de l'île de Nouvelle-Guinée, les chercheurs ont pu constater et transmettre la bonne nouvelle : l'espèce est loin d'être éteinte.

Une meute de 15 chiens vit encore tout là-haut (3 000 à 4 000 mètres d'altitude) : des mâles, des femelles, et des bébés. Oui, des bébés.

Le toutou le plus rare du monde

Le chien sauvage de Nouvelle-Guinée est une espèce rare. Pas seulement parce qu'on ne l'avait pas observé depuis les années 1970 et qu'on commençait un peu à s'inquiéter. Mais aussi, et surtout, parce qu'il s'agit du canidé sauvage le plus ancien connu des hommes.

Comme les dingos australiens ou les chiens chanteurs de Nouvelle-Guinée au joli vibrato, il est historiquement un chien domestique retourné ensuite à la vie sauvage. Les chercheurs ont réalisé des tests ADN des spécimens observés récemment pour confirmer qu'il s'agissait bien du chien sauvage et pas de l'un de ses cousins.

Une espèce rare depuis sa découverte

Le mystère ne plane pas spécialement autour du chien sauvage de Nouvelle-Guinée. Il n'est pas éteint, mais cela fait 120 ans qu'on galère à le trouver. La première capture date de 1897. On la doit à un charmant aventurier, Sir William Mac Gregor, qui a gentiment capturé le canidé, l'a tué, et a envoyé sa peau et son squelette au musée du Queensland, à Brisbane en Australie. On s'imagine bien que du coup, les autres chiens sont restés assez méfiants après cet épisode.

Jusqu'en 1954, où d'autres ont été capturés et étudiés, c'était l'unique spécimen de référence. On espère que les scientifiques vont profiter de cette nouvelle pour étudier à nouveau l'espèce – sans leur arracher la peau cette fois. S'il vous plaît.

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