
La science fait enfin preuve de bon sens : les chats sont des êtres sociaux, ils nous aiment et apprécient notre compagnie. C'est scientifiquement prouvé, le débat est donc clos.
Les chats sont cools. Sympas. Des potos sûrs de chez sûrs. Et c'est pas moi qui le dis – même si je suis généralement d'une objectivité sans faille sur le sujet – c'est la science.
Ça commençait à bien faire. La profusion d'études scientifiques faisant des chats et de leurs propriétaires des parias de la société : les cat persons ont moins d'amis Facebook que les amoureux des chiens, elles auraient aussi moins de sex appeal. Et les chats ne ronronneraient pas par contentement, et de toute façon ils ne nous aiment pas.
Je dis stop.
Et la science aussi, revenant enfin à la raison. Une étude empirique publiée vendredi dans le magazine Behavioural Processes apporte un point final et scientifique à ce débat millénaire, concluant que oui, les chats nous aiment. L'information est relayée par nos confrères de Motherboard.
50 minous, des jouets et des croquettes
À la base, les scientifiques cherchaient simplement à mieux comprendre les félins. "Il y a encore une croyance selon laquelle les chats ne sont pas sociable ou aptes au dressage", détaille l'étude. "Cela pourrait être dû, en partie, au manque de connaissances sur les stimulations préférées des chats, et donc sur ce qui peut les motiver."
Les scientifiques ont donc sélectionné 50 chats, domestiqués ou vivant en refuge, et les ont soumis à différents stimuli pour les classer par ordre de préférence, le temps passé avec chaque "source d'intérêt" déterminant sa position dans le classement. En compétition : des jouets, de la nourriture, des odeurs, et une interaction avec un humain.
Vous l'avez bien compris, c'est le dernier stimulus qui a gagné. 50 % des chats ont préféré le contact humain avant tous les autres stimuli, et 37 % des chats ont favorisé la nourriture. Dans tes dents, sachet de croquettes au saumon.
Aujourd'hui, on peut donc scientifiquement affirmer : "les chats préfèrent les hommes à la nourriture". Une avancée quasi révolutionnaire pour notre connaissance du monde animal. Et aussi pour le bien-être des amoureux des chats, qui ne sont donc pas masochistes, merci pour eux.
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