Deux hommes de 30 et 43 ans, soupçonnés d'avoir joué un rôle dans la remise de l'arme utilisée par l'assaillant abattu en agressant une militaire, à Orly, ont été mis en examen, vendredi, et placés en détention provisoire.
Deux hommes mis en examen, vendredi 24 mars, par les juges anti-terroristes, sont soupçonnés d'avoir joué un rôle dans la fourniture de l'arme de Ziyed Ben Belgacem, abattu le 18 mars à l'aéroport d'Orly après avoir attaqué des militaires, a-t-on appris de source judiciaire.
Les deux suspects de 30 et 43 ans au lourd casier judiciaire, mais pour des délits sans connotation terroriste, ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, selon cette source.
Le plus jeune a par ailleurs été mis en examen pour détention d'arme de catégorie B, en relation avec une entreprise terroriste. Ils ont tous les deux été placés en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet de Paris.
Pas de lien avec la mouvance islamiste radicale
D'après les premières investigations, ces deux hommes habitant la région parisienne, et proches de l'assaillant, n'ont pas de lien avec la mouvance islamiste radicale, a précisé une source proche de l'enquête.
Le plus jeune des suspects est soupçonné d'avoir remis un revolver à grenaille, quelques jours avant l'attaque d'Orly à Ziyed Ben Belgacem, l'autre d'avoir été présent lors de la remise, a expliqué la source proche de l'enquête.
Leurs auditions n'ont pas permis d'en savoir plus sur les motivations de l'assaillant, qui n'était pas fiché "S" (sûreté de l'État), mais qui avait été signalé pour "radicalisation" lors d'un séjour en prison en 2011-2012.
Avec AFP