![Séoul soupçonne Pyongyang de "cyber-attaquer" ses sites Séoul soupçonne Pyongyang de "cyber-attaquer" ses sites](/data/posts/2022/07/14/1657841872_Seoul-soupconne-Pyongyang-de-cyber-attaquer-ses-sites.jpg)
La Corée du Nord serait-elle à l’origine d’une cyber-attaque ? C’est ce que soupçonnent les services secrets de Séoul après que plusieurs sites Internet sud-coréens et américains ont été pris d'assaut par des centaines de pirates.
Les cyber-attaques ont commencé mardi, à 18h. Pendants près de quatre heures à Séoul, les sites de la présidence sud-coréenne, de la Défense, du quotidien conservateur Chosun Ilbo et de Naver, le plus grand portail Web du pays, sont restés inaccessibles.
Mardi soir, depuis la Corée du Sud, il était également impossible de se connecter au site de la Maison Blanche ou du département d’Etat américain.
L’ensemble de ces portails s'est retrouvé paralysé en raison du trop grand nombre de connexions à partir d’ordinateurs infectés. Selon les services secrets sud-coréens, le National Intelligence Service (NIS), ces cyber-agressions ont été lancées depuis 20 000 ordinateurs de particuliers utilisés, pour la plupart d'entre eux, dans le sud de la péninsule. Face à l’ampleur de ces attaques, les services secrets sud-coréens ont rapidement conclu qu’elle ne pouvait être le fruit de simples pirates informatiques.
Le NIS penche plutôt pour la piste d’une organisation ou d’un Etat et ses soupçons se portent sur… la Corée du Nord voisine.
De nouvelles attaques se sont, en effet, produites mercredi, date de l’anniversaire de la mort de Kim Il-sung, résident éternel de la Corée du Nord et père de l’actuel dirigeant, Kim Jong-il. Or, la Corée du Nord a pour habitude de provoquer Séoul à cette date et cette cyber-attaque contre le voisin du Sud, présenté comme leader en matière de technologie Internet, pourrait constituer une nouvelle bravade.
Les médias locaux se sont empressés de relayer cette hypothèse. Le quotidien Chosun, visé par ces cyber-attaques, écrit ce jeudi que la Corée du Nord formerait 500 à 600 pirates informatiques. Mais rien ne confirme pour l’heure ces informations.