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Une sixième étape en jaune et rouge

Cette sixième étape traverse la frontière franco-espagnole et se rapproche un peu plus de la barrière pyrénéenne. Au programme : 181,5 kilomètres entre Gérone et Barcelone plus adaptés aux puncheurs qu'aux sprinteurs.

Après Monaco et Marseille, le Tour 2009 s’arrête sur un troisième "grand phare" de la Méditerranée : Barcelone. C’est donc une nouvelle étape de prestige qui se jouera dans la capitale de la Catalogne, la destination la plus méridionale de l’histoire du Tour. Sur les hauteurs de Montjuich, les dernières rampes devraient être plus favorables aux puncheurs qu’aux purs sprinteurs.

La décision de Christian Prudhomme, directeur du Tour, de désigner Gérone comme point de départ de l'étape n'est pas un hasard. Cette ville espagnole est en effet le camp de base des coureurs américains depuis une dizaine d'années et Lance Armstrong y vivait au temps de sa première carrière.

Une étape pour Freire et Kirchen

Quelques heures après le départ de cette étape, le site olympique de Montjuic fêtera le retour du Tour de France à Barcelone. Pour atteindre l'arrivée et le site olympique des Jeux de 1992, le peloton traversera Barcelone pendant 18 km avant de buter sur la côte d'arrivée.

Longue d'un peu plus d'un kilomètre, elle n'est pas extrêmement difficile mais elle doit empêcher Mark Cavendish de réussir le triplé et ses principaux adversaires, notamment Thor Hushovd, d'ouvrir leur compteur.

Plus sûrement, Oscar Freire, anonyme depuis le départ de Monaco sans que cela signifie qu'il soit à la peine, est le favori de cette étape. Le coureur de Rabobank devra se méfier surtout de l'Italien Daniele Bennati (Liquigas) et du Luxembourgeois Kim Kirchen (Columbia).