![Trump nomme le général H.R. McMaster à la tête du Conseil de sécurité nationale Trump nomme le général H.R. McMaster à la tête du Conseil de sécurité nationale](/data/posts/2022/07/22/1658469824_Trump-nomme-le-general-H-R-McMaster-a-la-tete-du-Conseil-de-securite-nationale.jpg)
Donald Trump a annoncé, lundi, la nomination du général H.R. McMaster comme nouveau conseiller à la sécurité nationale, en remplacement de Michael Flynn, au terme d'une difficile recherche qui a tenu Washington en haleine.
Une nouvelle tête dans l'équipe de Donald Trump. Le président américain a annoncé, lundi 20 février, la nomination de Herbert Raymond McMaster, un général de 54 ans en exercice, comme nouveau conseiller à la sécurité nationale. Le milliardaire a fait cette annonce devant les journalistes dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, qualifiant le général McMaster d'"homme de formidable talent et de formidable expérience".
"H.R." McMaster est un spécialiste de la contre-insurrection, notamment en Irak où il a été déployé pendant la guerre de 1991 et deux fois après l'invasion américaine de 2003. Il a également servi en Afghanistan. "Je suis impatient de rejoindre l'équipe de sécurité nationale et de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour faire avancer et protéger les intérêts du peuple américain", a déclaré le général McMaster au cours d'une brève introduction avec la presse, aux côtés du président américain à Mar-a-Lago.
Son prédécesseur, Michael Flynn, un général à la retraite, a été forcé de démissionner la semaine dernière après des révélations sur des discussions qu'il a eues avec l'ambassadeur russe à Washington alors que Barack Obama était encore président. Il en avait caché la teneur exacte, y compris dans ses compte-rendus au vice-président Mike Pence. La presse américaine a fait état de tensions à la Maison Blanche sur le remplacement de Michael Flynn, en raison notamment de l'influence attribuée au chef stratège controversé de la présidence Stephen Bannon, associé à l'extrême droite et qui siège lui-même au Conseil de sécurité nationale (NSC).
Donald Trump avait essuyé au moins un refus pour diriger son NSC, un poste hautement stratégique. L'amiral à la retraite Robert Harward avait décliné le poste, estimant selon les médias américains, ne pas avoir eu de garanties suffisantes sur le rôle des conseillers politiques de Donald Trump dans la politique du Conseil de sécurité national. Il y a vu un "bâton merdeux", avait confié un de ses amis à CNN.
Avec AFP