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Le chômage a très légèrement baissé en 2016, selon l'Insee

Le chômage a baissé sur l'année 2016, pour la deuxième année consécutive, d'après les chiffres de l'Insee. Il touche 9,7 % de la population active en métropole, soit 2,78 millions de personnes.

La baisse reste quasi imperceptible, mais elle se confirme. Le taux de chômage a reculé en 2016 pour la deuxième année consécutive, mais la croissance est toujours insuffisante pour permettre une décrue plus rapide.

Fin 2016, l'indicateur de l'Insee, mesuré selon les normes du Bureau international du travail (BIT), s'est établi à 9,7 % de la population active en métropole et à 10,0 % pour la France entière. La baisse, de 0,2 point sur un an est semblable à celle observée en 2015. Des évolutions à analyser toutefois avec prudence, car elles se situent dans la marge d'erreur de l'indicateur (+/-0,3 pt).

Au total, l'Insee a comptabilisé, fin 2016, 2,78 millions de chômeurs en métropole, soit 31 000 de moins (-1,1 %) sur le trimestre et 68 000 de moins (-2,4 %) sur l'année.

De faibles baisses qui sont à relativiser par une hausse du nombre de personnes souhaitant travailler, mais non comptabilisées parce qu'elles ne cherchent pas activement ou ne sont pas disponibles immédiatement. Celles-ci ont augmenté de 21 000 sur le trimestre et de 65 000 sur un an.

Baisse du nombre de personnes en "sous-emploi"

Ces résultats "confortent" malgré tout, selon Myriam El Khomri, "le constat objectif de l'amélioration de la situation économique". La ministre du Travail souligne notamment, dans un communiqué, la baisse du nombre de chômeurs de longue durée, qui "conforte le caractère structurel de l'amélioration". Fin 2016, 1,22 million recherchaient du travail depuis au moins un an, soit 4,2 % de la population active, un taux en baisse de 0,1 point sur l'année.

Autre bonne nouvelle : la baisse du nombre de personnes en sous-emploi, c'est-à-dire qui souhaiteraient travailler davantage, continue, à 6,2 %, soit -0,4 point sur l'année. Il s'agit, pour l'essentiel, de travailleurs à temps partiel subi.

L'année dernière, la baisse du chômage a surtout bénéficié aux jeunes (15-24 ans), qui restent malgré tout les plus touchés par le fléau. Leur taux s'établit à 23,3 % en métropole, en baisse de 0,7 point sur un an. Quant aux seniors (50 ans ou plus), avec un taux de chômage de 6,7 %, leur situation est stable sur un an.

Avec AFP