
D'après le New York Times mardi, des membres de l'équipe de campagne de Donald Trump, dont Paul Manafort, ancien consultant politique en Russie, ont eu des contacts répétés avec de hauts responsables des services de renseignement russes.
L'équipe de campagne de Donald Trump a eu des contacts répétés avec de hauts responsables des services de renseignement russes avant l'élection à la Maison Blanche, a révélé le New York Times mardi 15 février.
Citant "quatre hauts responsables américains", encore en poste ou pas selon les cas, l'édition électronique du NYT affirme que des conversations téléphoniques enregistrées et des registres de conversations téléphoniques montrent des contacts répétés avec les services de renseignement russes.
U.S. officials said Trump campaign aides had repeated contact with senior Russian intelligence officials https://t.co/xmzgmzTVew
— The New York Times (@nytimes) 15 février 2017Le New York Times accuse Paul Manafort
"Les enquêteurs et les services de renseignement américains ont intercepté ces communications à peu près à la même époque où ils découvraient les preuves des tentatives russes de perturber l'élection présidentielle américaine en piratant le Comité national du parti démocrate", précise le New York Times. La nature de ces supposés appels n'est en revanche pas révélée.
Le seul membre de l'équipe de campagne du futur président Trump à être mentionné par le NYT est Paul Manafort, ancien président de la campagne du milliardaire républicain et ancien consultant politique en Russie et en Ukraine.
"C'est absurde", a réagi celui-ci auprès du quotidien new-yorkais : "Je n'ai jamais parlé en connaissance de cause avec des membres des services de renseignement russes, et je n'ai jamais été impliqué dans quoi que ce soit avec le gouvernement russe, ou l'administration Poutine, ou quel que dossier que ce soit actuellement objet d'une enquête".
Donald Trump a réagi à ces révélations mercredi sur son compte Twitter, les qualifiant d'"absurdité" et accusant les services de renseignements américains d'avoir "illégalement transmis" des informations au New York Times et au Washington Post.
Les révélations du New York Times interviennent alors que le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Michael Flynn, a été poussé à la démission lundi, en raison des relations qu'il a entretenues avec l'ambassadeur russe aux États-Unis avant l'investiture du nouveau président.
Avec AFP et Reuters