
Au menu de cette revue de presse internationale, mardi, les réactions à la démission de Michael Flynn, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, mais aussi la gestion "surréaliste" des tirs de missiles nord-coréens depuis la luxueuse villa du président américain. Et en ce 14 février, parlons un peu de la Saint-Valentin. Les Chinois ne sont pas les plus romantiques...
La presse internationale se penche, mardi 14 février, sur la démission de Michael Flynn, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump. Le Washington Post estime que cette mise à l’écart prouve que "les règles à la Maison Blanche continuent à s’appliquer sous Donald Trump". Selon le quotidien, il s’agit d’un scandale comparable aux centaines d’autres, qui ont pu exister à la Maison Blanche et qui se terminent de la même façon : une démission.
Le magazine français Challenges estime dans son édito que "Flynn n'est pas une aberration isolée, mais le symptôme d'une administration dont l'amateurisme et l'impréparation stupéfient même les Républicains". Un amateurisme que l’on a pu retrouver ce week-end lors de la gestion du lancement d’un missile nord-coréen. Le New York Times pointe le contraste entre une présidence qui se voulait jusqu’ici très secrète, et cette crise gérée de façon incroyablement ouverte. Le président Trump et ses conseillers en sécurité ont préparé leur réponse à cette provocation de Pyongyang lors d’un dîner devant tous les invités. Des photos de cette gestion de crise inhabituelle ont été prises par un convive, avant d’être publiées dans la presse, notamment par le Washington Post.
Le journal britannique The Independent a lui aussi publié le cliché surréaliste d’un convive aux côtés de l’officier américain en charge de la mallette avec les codes nucléaires : le "football". Pendant quatre ans, cet agent n’est pas censé quitter le président d’une semelle.
Pour le Washington Post, cette crise appelle la mise en place d’une réelle stratégie des États-Unis. Le quotidien préconise la discussion avec la Chine afin de faire pression sur la Corée du Nord.
Vu de Corée du Sud, on se félicite de la réaction américaine. Le Korea Times estime que cette provocation de Kim Jong-un vis-à-vis des États-Unis a échoué. Donald Trump a démontré qu’il risquait d’être plus ferme sur ce dossier que ne l’était son "docile" prédécesseur Barack Obama.
La Saint-Valentin est aussi à la une de ce 14 février. Le China Daily en dit long sur le machisme qui sévit en Chine …