Voici un résumé (tout ce qu'il y a de plus subjectif) des Grammys avec des vérités générales (tout ce qu'il y a de plus objectif).
Les Grammys Awards sont à l'image de la vie : il y a des hauts et des bas, des pics de joie et des grands moments de déception, des surprises et des ébahissements.
Une fois n'est pas coutume : cette année encore, la cérémonie était longue, très longue. Vous n'avez jamais ressenti le besoin de revoir la cassette enregistrée de votre kermesse de CM1, discours du directeur de l'école compris ? Vous n'aurez pas non plus envie de revoir la cérémonie des Grammys en replay. Mais dans sa grande mansuétude, Mashable FR vous livre ici un résumé de ce qu'il ne fallait pas manquer.
Non, ce ne sont pas toujours les mêmes qui gagnent
Beyoncé avait déjà perdu face à Beck. La voilà qui à nouveau s'incline, face à Adele cette fois-ci.
Mais tout le monde ne jure que par Queen B (qui a obtenu cette année le prix du meilleur album de musiques urbaines), et ça, même la chanteuse britannique le sait. "Je suis désolée, je ne peux pas accepter ce trophée...", a lancé Adele en acceptant son Grammy du meilleur album de l'année.
Oui, c'est un peu comme le jour où vous avez volé au premier de la classe le prix de la meilleure dictée. Personne n'y croyait, et pourtant, vous l'avez bien mérité.
Comme toujours, l'alcool* fait passer le temps
Vous visualisez ce moment des repas de famille où, pour tenir la longueur entre le concours de DAB des petits cousins et le monologue de votre vieille tante sur le rôti pas assez cuit, vous ne dites pas non à un énième verre de Sancerre ?
Rihanna l'avait anticipé, en venant à la cérémonie des Grammys avec sa petite flasque.
Rihanna stares straight into the camera as she tries to put away her flask #GRAMMYs pic.twitter.com/K9xGVsA9sr
— Mashable GIF (@mashablegif) 13 février 2017
Dans cette séquence exclusive isolée par Mashable, on la grille d'ailleurs en train de délicatement reboucher sa bouteille.
*Avec modération
Faites des gosses, vos enfants seront toujours vos plus grands fans
(En tout cas, jusqu'à l'adolescence, moment logique où vous deviendrez naturellement "has been".)
Beyonce's full performance at the #GRAMMYs 2017. You're welcome. pic.twitter.com/VRGRt3esEQ
— Wolé II (@Kingwole) 13 février 2017
Devant la prestation de Beyoncé, Blue Ivy Carter a été – de loin – la meilleure supportrice.
*dies from cuteness overload* #GRAMMYs pic.twitter.com/E06Z8WDbnL
— Mashable GIF (@mashablegif) 13 février 2017
Notez d'ailleurs que la petite, habillée d'un smoking en hommage à Prince, n'a pas manqué d'arborer un adorable petit sac de soirée, aussi mignon qu'inutile. Oui parce que vous n'allez quand même pas nous faire croire qu'à cet âge-là, on a besoin de transporter des clés de voiture et un paquet de mouchoirs, hein ? Bon.
N'est pas rock'n'roll qui veut
Il ne suffit pas d'enfiler un tee-shirt noir et porter du cuir pour avoir l'air rock. C'est malheureusement l'amère sensation que nous a laissé la prestation de Lady Gaga et Metallica, qui nous ont semblé à peu près aussi légitimes que nous en récitation de poèmes russes.
RIP Rock 'n' Roll pic.twitter.com/5RjO6sAhLT
— Mashable GIF (@mashablegif) 13 février 2017
La deuxième fois est souvent la bonne
Quand on se plante, il vaut mieux l'admettre. Alors quand elle enchaîne quelques fausses notes (vraisemblablement à cause de problèmes techniques) dans son interprétation de Fastlove, en hommage à George Michael, Adele préfère le reconnaître. "Je suis désolée, nous sommes en direct mais je vais devoir recommencer, je ne peux pas me permettre de foirer ça...", s'est interrompue la chanteuse britannique avant de reprendre.
"I'm sorry, I can't mess this up for him" -- Adele stops, and restarts her #GRAMMYs tribute to George Michael pic.twitter.com/76MRQHwe5Y
— Mashable (@mashable) 13 février 2017
La publicité n'est pas la norme de nos vies
Les campagnes Comptoir des Cotonniers n'ont rien compris.
Pourquoi se contenter de montrer une mère posant à côté de sa fille ? Une mère posant à côté de sa fille posant à côté de sa fille, c'est bien plus puissant.
TINA, BEYONCÉ ET BLUE IVY! WOW #GRAMMYS pic.twitter.com/huxYCWnpvr
— Beyoncé Vibe (@BeyonceVibe) 13 février 2017
Sinon, vous pouvez aussi suivre Beyoncé en allant jusqu'à vous parer d'or pour danser dans une ode à la maternité façon vierge Marie. Attention en revanche à ne pas vous mettre en scène dans un autre endroit que l'enceinte sécurisée de votre appartement ou le carnaval de Venise. Ailleurs, vous risquerez d'être fortement jugé.
Ne restez jamais dans l'ombre de qui que ce soit
Okay, The Weeknd n'a été nommé dans aucune catégorie pour les Grammys. Est-ce que ça voulait dire qu'il resterait seul au fond de la salle, à manger des Apéricubes ? Bien sûr que non ! Il a quand même trouvé le moyen de briller en société en montant sur scène avec les Daft Punk, pour un un mash-up des morceaux "Star Boy" et "Feel it coming".
Daft Weeknd! #GRAMMYs pic.twitter.com/90zQrW2mtw
— Mashable (@mashable) 13 février 2017
Vous pouvez devenir qui vous voulez (malgré votre CV)
Chance The Rapper est la révélation de l'année et a remporté le prix du meilleur album de rap, tout ça alors qu'il n'est signé sur aucun label.
"Je sais que les gens pensent que l'indépendance est synonyme de faire les choses par soi-même, mais l'indépendance signifie la liberté", a expliqué le rappeur qui avait choisi de diffuser son album en streaming.
"Bravo mec !!!!!!! C'est tellement mérité. Je suis à Manchester et je bois un coup à ta santé !", lui a immédiatement envoyé Drake dans un texto dont nous avons choisi de ne pas reproduire les majuscules.
Une photo publiée par Chance The Rapper (@chancetherapper) le 12 Févr. 2017 à 16h15 PST
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