Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a mis au point un matériau particulièrement résistant à base de copeaux de graphène.
Il est rose et troué de partout, mais ce petit bloc créé par le MIT en a dans le ventre.
En compressant des copeaux de graphène, l'une des formes physique du carbone, et en lui donnant une morphologie particulière, des scientifiques du MIT sont parvenus à créer un matériau dix fois plus résistant que l’acier.
Researchers in @MIT_CEE have designed one of the strongest, lightest materials known to exist https://t.co/C75g8cqdav pic.twitter.com/tyW4UgDLaC
— MIT (@MIT) 9 janvier 2017
"Des chercheur du @MIT_CEE ont imaginé l'un des matériaux les plus résistants et légers au monde"
Des petits trous en forme d'éponge.
En 2D, le graphène possède une résistance exceptionnelle. Mais il "n’est pas très utile pour fabriquer des choses en 3D qui pourraient être utilisées dans des véhicules, des bâtiments ou des appareils", explique Markus Buehler, à l’origine du projet, dans un communiqué de presse.
"Ce que nous avons fait, c’est réaliser le vœu de transformer ces matériaux 2D en trois dimensions", poursuit le scientifique. Après plusieurs essais, les chercheurs du MIT ont finalement mis le doigt sur LA forme qui permettrait aux feuilles de graphène d’exister en 3D, et de résister à d’importantes pressions : des petits trous ovales, comme dans les éponges.
Comme le papier, plié d’une certaine manière, le graphène devient bien plus résistant qu’à plat. Avec sa forme "aérée", ce nouveau matériau pourrait servir à la fabrication de systèmes de filtration ou d’aération. Et même pour construire des ponts, suggère-t-on du côté du MIT.
Pas sûr en revanche que des ponts roses surgissent sur nos fleuves de sitôt : imprimées en 3D, "ces formes sont tellement complexes que les fabriquer avec des méthodes industrielles traditionnelles serait presque impossible", précise Markus Buehler.
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