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Côte d'Ivoire : Amadou Gon Coulibaly nommé nouveau Premier ministre

Amadou Gon Coulibaly, l'ex-secrétaire général de la présidence ivoirienne, a été nommé mardi Premier ministre de la Côte d'Ivoire par le président Alassane Ouattara. Il remplace Daniel Kablan Duncan, nommé au poste de vice-président.

L'ex-secrétaire général de la présidence ivoirienne, Amadou Gon Coulibaly, a été nommé mardi 10 janvier Premier ministre de la Côte d'Ivoire par le président Alassane Ouattara, en remplacement de Daniel Kablan Duncan, nommé auparavant au poste de vice-président, a annoncé la présidence.

"Le président de la République a signé un décret portant nomination de M. Amadou Gon Coulibaly (57 ans) en qualité de Premier ministre, chef du gouvernement". Celui-ci doit "proposer un nouveau gouvernement dans les meilleurs délais", selon les termes du communiqué présidentiel.

Réorganisation institutionnelle

Membre du Rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Ouattara qui forme avec le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), de l'ancien président Henri Konan Bédié, la coalition au pouvoir, le nouveau chef du gouvernement est également le maire de Korhogo, la principale ville du nord du pays.

Dans la matinée, Alassane Ouattara a nommé Daniel Kablan Duncan vice-président de Côte d'Ivoire, un poste nouvellement créé par la Constitution de novembre 2016 et faisant de lui le numéro deux du pays. Économiste de formation, comme le président Ouattara, ancien ministre des Finances, il est un des plus anciens et plus proches collaborateurs du chef de l'État.

La création d'un poste de vice-président a été interprétée comme un souci de garantir la stabilité du pays en cas de décès ou d'incapacité à exercer son mandat du président. Et aussi comme le moyen de permettre au président Ouattara de désigner un successeur.

Le nouveau gouvernement qui devait être annoncé dans les "tout prochains jours" achève une réorganisation institutionnelle en Côte d'Ivoire. Ces changements politiques attendus sont intervenus après une mutinerie des militaires qui avait paralysé le week-end dernier Bouaké, deuxième ville du pays, et plusieurs autres agglomérations.

Avec AFP et Reuters