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Au moins 25 ressortissants étrangers, originaires d'une douzaine de pays, ont trouvé la mort dans l'attaque de la discothèque la Reina, à Istanbul, pendant la célébration du Nouvel An. Au total, 39 personnes ont été tuées.

Ils étaient plusieurs centaines – entre 700 et 800 – à fêter le Nouvel An à la Reina, la discothèque stambouliote branchée, prisée des célébrités, de la jeunesse dorée, des expatriés et des touristes, lorsqu’un homme déguisé en père Noël a ouvert le feu sur la foule. Trente-neuf personnes –14 Turcs et 25 ressortissants étrangers originaires d’une douzaine de pays selon l’AFP, 11 Turcs, 27 étrangers et une personne encore non-identifiée selon l’agence de presse Anadolu – ont été tuées dans l’attaque.

Dimanche soir, à Ottawa, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a ainsi annoncé qu'une Canadienne faisait partie des personnes tués à Istanbul. Une nouvelle nationalité donc, après les autres origines citées : trois Jordaniens, trois Libanais, trois Irakiens, un Tunisien, une Franco-Tunisienne, deux Marocains, deux Indiens, un Libyen, un Belgo-Turc, une Israélienne, un Koweïtien, et "plusieurs" Saoudiens, cinq selon le quotidien saoudien Asharq Al-Awsat. Tous fêtaient le Nouvel An dans la discothèque Reina, au bord du Bosphore, au moment de la fusillade, dont certains ont plongé dans les eaux glaciales pour échapper aux balles mortelles.

L'agence russe Tass a évoqué de son côté lundi la mort d'une citoyenne russe, une information qui n’a, pour l’heure, pas encore été officiellement confirmée par le Kremlin.

I have a bad news from Turkey. We have lost two Indian nationals in the Istanbul attack. Indian Ambassador is on way to Istanbul. /1

— Sushma Swaraj (@SushmaSwaraj) 1 janvier 2017

Selon le dernier bilan provisoire des autorités, 65 personnes ont également été blessées dans l'attaque visant la Reina, dimanche vers 1 h 15 locales (22 h 15 GMT samedi).

Selon la chaîne d'information NTV, l'agresseur aurait tiré entre 120 et 180 balles en sept minutes, avant de changer de tenue et de prendre la fuite.

Lundi matin à l'aube, plus de 24 heures après la fusillade, l'assaillant était toujours en fuite. Dans la matinée, l'organisation État islamique a revendiqué l'attaque.

Avec AFP