![Les forces syriennes se déploient dans les ex-quartiers rebelles d'Alep Les forces syriennes se déploient dans les ex-quartiers rebelles d'Alep](/data/posts/2022/07/21/1658445272_Les-forces-syriennes-se-deploient-dans-les-ex-quartiers-rebelles-d-Alep.jpg)
L'armée syrienne s'est déployée, vendredi, dans les ex-quartiers rebelles d'Alep dont elle a récemment repris le contrôle. Après 5 mois de siège, Vladimir Poutine estime qu'il s'agit d'une étape importante dans le règlement du conflit.
Après le départ jeudi 22 décembre des derniers convois d'insurgés et de civils, l'armée a annoncé "le retour de la sécurité à Alep". "L'objectif de faire tomber le régime a échoué", estime Hassan Nasrallah, le chef du puissant mouvement chiite libanais Hezbollah, réagissant à la prise d'Alep. Son organisation combat aux côtés du régime depuis presque le début du conflit.
La reprise d'Alep était un "pas très important" pour Poutine
La victoire que représente pour le régime la reprise d'Alep n'aurait pas pu avoir lieu sans l'engagement militaire de son allié indéfectible, la Russie. Le chef du Kremlin a d'ailleurs déclaré qu'il s'agissait d'un "pas très important" vers le règlement d'un conflit qui a fait plus de 310 000 morts depuis 2011.
Un siège asphyxiant depuis le 17 juillet
Outre les bombardements, la population d'Alep-Est, estimée avant l'offensive des forces prorégime à 250 000 personnes, subissait un siège asphyxiant depuis le 17 juillet, souffrant d'une pénurie quasi totale de nourriture, de médicaments et de carburant. Parallèlement aux départs à Alep, 1 200 personnes ont également été évacuées des deux villages chiites prorégime de Foua et Kafraya, assiégés par les rebelles dans la province d'Idleb (nord-ouest), toujours selon le CICR.
Déclenché en mars 2011 par la répression de manifestations pacifiques prodémocratie, le conflit syrien s'est complexifié au fil des années avec l'implication de multiples belligérants soutenus par différentes puissances régionales et internationales.
Avec AFP