Selon le site Internet du Figaro, Alstom aurait décrocher un contrat de 1,5 milliard d'euros avec la SNCF portant sur le renouvellement de rames de TER. La commande initiale de 100 rames pourrait s'étoffer et passer à 1 000 rames.
Le groupe industriel français Alstom serait en négociations exclusives avec la SNCF pour une commande ferme de 100 rames, un contrat d'une valeur estimée à 1,5 milliard d'euros, affirme le quotidien Le Figaro sur son site Internet. En concurrence avec le canadien Bombardien, Alstom a répondu à un appel d'offre de la SNCF portant sur le renouvellement de rames de trains express régionaux (TER).
Selon le journal, ce ne serait qu’un début et le nombre de rames pourrait être porté à 1000, ce qui représenterait un contrat de 15 milliards d'euros.
Pour l'instant, la SNCF ne confirme pas l'information. Mais la commande de 100 rames devrait être officialisée d'ici à quinze jours, ajoute le Figaro, précisant que la taille totale de la commande devrait être précisée à la rentrée et le contrat signé d'ici à la fin d'année.
Effacer le camouflet de 2006
"Pour négocier, nous avons tout intérêt à maintenir les deux concurrents en compétition le plus longtemps possible", a expliqué un cadre de la SNCF au Figaro.
De son côté, indique le quotidien parisien, Alstom ne donne aucun chiffre, mais confirme "avoir été désigné attributaire pressenti de l'appel d'offres et s'en réjouir."
Si cette commande se concrétise, elle permettrait au constructeur français d'effacer le camouflet reçu en 2006, lorsque la SNCF avait choisi son concurrent canadien, Bombardier, pour lui fournir 172 rames de train Transilien, un contrat de 1,85 milliard d'euros.
Alstom Transport dispose d'un carnet de commande étoffé en France, avec près de 200 rames à construire pour le métro parisien, et une soixantaine de rames pour le RER A, un projet en consortium avec Bombardier.
Le futur TER d'Alstom est une rame à un étage qui roule à 160 km/h. Ses premiers modèles devraient sortir des chantiers de La Rochelle à partir de 2012 et entrer progressivement en service sur dix ans à la place des rames actuelles.
Un porte-parole d'Alstom n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat.